VIDEO. Comment un exosquelette vient en aide aux patients atteints de troubles neurologiques

Le centre hospitalier de Vichy possède depuis peu un exosquelette. Il est destiné à la rééducation des patients présentant une atteinte des fonctions motrices, suite à des troubles neurologiques, et pour des patients atteints de Parkinson.

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Anne a été victime d'un accident vasculaire cérébral. Depuis, elle a beaucoup de difficulté pour marcher. « Il y a un côté qui marche bien et l’autre pas. Pour le pied ça va, mais le reste, pas du tout ! » Mais pour cette patiente du centre hospitalier de Vichy, depuis peu, se lever n’est plus un problème. Elle utilise un exosquelette, qui aide à sa rééducation : « Ça stimule bien ! » se félicite-t-elle. Le centre hospitalier de Vichy est le seul dans l'Allier à proposer ce matériel médical.

Accélerer la récupération

Grâce à 80 kilos de technologie, autoéquilibrés à l’aide de l’intelligence artificielle, Anne a retrouvé la position debout et la possibilité de marcher. Pascal Boccon, cadre de santé et de rééducation au centre Hospitalier de Vichy, explique : « C’est une rééducation qui permet de verticaliser les gens de manière très précoce et de pouvoir travailler et les faire marcher en position verticale très rapidement. On ne pouvait pas le faire avec une rééducation classique car ça nécessitait de faire travailler deux kinés en même temps pour verticaliser la personne et la faire travailler. Là, on peut faire travailler de manière indépendante. »

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Le centre hospitalier de Vichy possède depuis peu un exosquelette. Le premier de l’Allier et le second en Auvergne, l’autre est à Pionsat dans le Puy-de-Dôme. Il est destiné à la rééducation des patients présentant une atteinte des fonctions motrices, suite à des troubles neurologiques, et pour des patients atteints de Parkinson. ©P.Franco/R.Ho-A-Chuck/A.Cretin/ France 3 Auvergne

Améliorer la plasticité cérébrale

Se remettre debout et reprendre la marche rapidement est bon pour le corps, mais aussi pour le cerveau des patients atteints de troubles neurologiques. Le docteur Delphine Claus, cheffe du service de médecine physique et réadaptation, indique : « On rééduque les mouvements et les circuits neuronaux se remettent en place par compensation. C’est sur ça qu’on va agir, la plasticité cérébrale. Plus c’est intensif, meilleur sera le pronostic fonctionnel. » Cet exosquelette sera aussi utilisé pour la rééducation des athlètes du CREPS de Vichy.

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