Le président PS du Conseil général de l'Isère a décidé de retirer leurs délégations à deux élus écologistes. Pour ces conseillers, le président a pris "la lourde responsabilité de fracturer la coalition de gauche et écologiste" au Département.
Jusqu'à présent, les bisbilles entre socialistes et écologistes en Isère étaient plutôt un "sport" grenoblois. Aujourd'hui, la contamination semble gagner l'Assemblée départementale. Deux conseillers généraux ont ainsi eu connaissance, ce mardi 17 décembre, qu'un arrêté a été pris le 13, par André Vallini, pour qu'ils ne participent plus aux réflexions sur les nouvelles mobilités, pour l'un, et sur l'Agenda 21, pour l'autre.
"La méthode utilisée est symptomatique de la dérive hégémonique du Président du Conseil général que beaucoup constatent depuis des mois", explique Europe-Écologie-Les-Verts dans un communiqué.
Cette décision fait suite à des échanges de plus en plus tendus entre les parties, notamment après la relance de l'A51, une idée de forte du président. Dernier exemple en date de cette tension, le retrait des élus écologistes lors du vote du budget, alors qu'une manifestation se déroulait sous les fenêtres du Département.
Pour EELV, "André Vallini se ferme à tout dialogue politique et continue donc à s'isoler."