Le tribunal correctionnel de Privas vient de condamner 19 militants de Greenpeace à une peine de 4 mois de prison avec sursis et à payer 500 euros d'amende. Trois autres militants, déjà en sursis, sont condamnés à 4 mois de prison avec sursis, une mise à l'épreuve de 18 mois et 500 euros d'amende.

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D'autre part le tribunal a choisit de relaxé Yannick Rousselet, le chargé de campagne nucléaire de l'association. Même si Greenpeace est reconnue coupable.
Greenpeace France est condamnée à une amende de 25 000 euros.
Le préjudice moral est fixé à 50 000 euros au profit d’EDF.
Le préjudice matériel sera évalué par un expert et sera décidé lors d’une audience en décembre 2018

Les militants étaient poursuivis pour leur intrusion dans la centrale nucléaire de Cruas-Meysse (Ardèche), survenue le 28 novembre 2017.
 
En s'introduisant dans cette centrale, les 22 militants dénonçaient des failles dans la sécurité des piscines d'entreposage du combustible usé. Ils avaient notamment laissé des empreintes peintes de mains sur un de ces bâtiments pour démontrer leur "accessibilité".

Poursuivis pour "intrusion en réunion et avec dégradation dans l'enceinte d'une installation civile abritant des matières nucléaires", ils encouraient cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.

EDF demandait par ailleurs 700 000 € en réparation et 500 000 € pour "atteinte à sa crédibilité".

Greenpeace France et ses militants se réservent la possibilité de faire appel dans les jours qui viennent.

Réaction de Greenpeace
Pour Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, “malgré la volonté d’EDF de s’en prendre à nos militants, aucun d’entre eux n’a été condamné à de la prison ferme. Yannick Rousselet a quant a lui été relaxé. La stratégie d'EDF de réclamer des peines de prison plus lourdes et des dommages et intérêts colossaux à Greenpeace pour nous dissuader de dénoncer le risque nucléaire, a donc échoué. Nous continuerons de dénoncer les failles de sécurité des centrales nucléaires d’EDF et les risques qu’elles représentent pour l’ensemble des populations françaises et européennes”.
 

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