E.Macron a choisi l'usine d'Iveco à Annonay pour démontrer les premiers effets de sa loi sur la libéralisation de l'économie. Il estime que l'ouverture à la concurrence des transports par car aura créé "des milliers d'emplois d'ici la fin 2016". Il incite les transporteurs à acheter français.
E. Macron n'a pas choisi l'usine d'Iveco à Annonay au hasard pour illustrer les premiers effets palpables de sa loi sur la libéralisation de l'économie. Sa loi qui a permis l'ouverture du transport par car, "a déjà ses premiers effets" : 700 emplois créés, 250.000 passagers déjà transportés, contre 110.000 sur l'ensemble de 2014, et on a 70 villes" desservies et "on en aura presque 100 d'ici la fin de l'année", s'est-il félicité. Selon lui, d'ici fin 2016, un million de voyageurs auront emprunté ces lignes et "on aura créé des milliers d'emplois".
Son message dans l'usine d'Iveco : sensibiliser les transporteurs publics ou privés à acheter des véhicules made in France. "En Allemagne, 80% des autocars qui circulent sont allemands", a-t-il observé, invitant à prendre exemple sur ce "comportement collectif". L'ouverture du secteur a d'ores et déjà permis de doper de plus de 15% les commandes du site d'Iveco en Ardèche, qui va finir l'année avec 300 autocars produits, soit 50 de plus que l'an dernier, a détaillé à l'AFP une porte-parole du groupe. Une montée des cadences qui va permettre de "pérenniser" 50 emplois sur le site, où travaillent déjà 1.300 personnes.