Plusieurs militants de Greenpeace, une vingtaine selon l'association, se sont introduits mardi vers 6h20 sur le site de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse, en Ardèche, et certains se sont suspendus à l'un des bâtiments. Ils entendaient à nouveau souligner la vulnérabilité des sites nucléaires.
Une vingtaine de militants de Greenpeace se sont introduits mardi vers 6h20 sur le site de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse, en Ardèche, et
certains se sont suspendus à l'un des bâtiments, accolé au réacteur 4, d’autres ont laissé des empreintes de mains sur le bâtiment lui-même pour démontrer son accessibilité.
"Nous voulons pointer du doigt les failles de sécurité des piscines d'entreposage du combustible usé qui sont conçues comme des bâtiment classiques avec une faible résistance. Il suffirait de faire un trou pour avoir un feu de combustible", a expliqué Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire et qui est sur place.
"Ces bâtiments sont ceux qui contiennent le plus de radioactivité dans une centrale nucléaire, ils ne sont pas assez protégés face au risque d'attaques extérieures", ajoute l'ONG dans un communiqué.
Peu avant 8h00, quatre militants étaient toujours suspendus le long de l'enceinte de cette piscine, deux le long du mur à 12 mètres du sol, deux sur un fronton.
"Il y a bien eu une intrusion" de plusieurs personnes et certaines ont été interpellées, a précisé une source proche du dossier. Les gendarmes sont sur place et plus particulièrement un Peloton spécialisé de protection de la gendarmerie (PSPG).