Ardèche : l'ultramarathon les 6 jours de France est une course qui met à l'épreuve le mental

Pour la sixième année consécutive, les 6 jours de France se joue au stade du lac de Privas. Un rendez-vous de fin d'été incontournable pour ces ultra marathoniens qui durant six jours non-stop vont enchaîner les boucles à toutes jambes. Une course hors du commun.

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La course a commencé dimanche 18 août à 14 h, elle se termine dans six jours, soit le samedi 24 août à 14 h. Durant ce laps de temps, 144 heures au total, de nuit comme de jour, les 70 coureurs de fond équipés d'une puce magnétique tentent de parcourir la plus longue distance possible. Pour la plupart des athlètes, l'objectif est d'aller jusqu'au bout et de finir sa course dans les délais impartis.
 


Olivier Chaigne, recordman de l'épreuve avec 881 kilomètres en 2012 : " On va à 8/9 km par heure, le but c'est de tenir le plus longtemps possible sur la piste, c'est de l'endurance pure, il faut se dire, je suis capable de tenir et dormir le moins longtemps possible, c'est un jeu ".

Peu de règles régissent la course. C'est aux ultra marathoniens de gérer eux-même leur condition physique et mentale. Certains courent d'autres marchent, seul ou en groupe. Certains préfèrent garder le silence, d'autres parler et bavarder à plusieurs, tous sont libres de s'arrêter ou pas pour manger et dormir. C'est selon les envies de chacun.

Olivier Chaigne : " On est pris dans le jeu de la course, on regarde combien de kilomètres on fait pas jour, on regarde son état physique, non ce n'est pas du tout monotone".

Les coureurs viennent du monde entier pour disputer cette course hors du commun. Parmi les athlètes, un albenassien de 81 ans, greffé du foie il y a plus de vingt ans et qui accompagne son fils dans ce tour de force. 
 


Daniel Lely : "Je cours pour les greffés, pour les encourager à ne pas baisser les bras. La greffe, c'est une seconde vie, on redécouvre la vie après. Je courrai avant ma greffe et je ne me suis jamais arrêté. 6 mois après ma greffe, je courrai les 10 km de Privas. Dans cette course là, on est souvent tenté d'arrêter et bien non... il ne faut jamais baisser les bras, c'est une bataille. La course c'est comme la maladie, c'est le même combat...une fois que l'on est arrivé au bout, on respire enfin !".


Tous les jours des animations ponctuent ces 6 jours de France. Elles sont orientées vers plus de développement durable. Vous pouvez y assister et par la même occasion encourager les coureurs dans leur folle aventure.






 

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