Sports d'hiver : pourquoi on ne peut déjà plus faire de ski, après seulement trois jours d'ouverture, dans cette station d'Occitanie

A peine ouverte et déjà refermée ! La seule station de ski du Gard aura ouvert ses pistes seulement trois jours depuis le début de la saison d'hiver. Ses gestionnaires ne peuvent plus payer les frais d'assurance. En attendant de trouver une solution à cette énième difficulté financière, il est toujours possible de dévaler les pentes...mais en luge.

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Trois jours d'ouverture et puis s'en va : il n'est déjà plus possible de descendre à ski les neuf pistes de la station Alti Aigoual, dans le Gard.

Pénalisée par ses dettes accumulées au fil des années, la petite station de ski cévenole va rester à l'arrêt jusqu'à la fin des vacances de Noël. Ses remontées mécaniques n'auront tourné que trois jours depuis le début de la saison.

Outre le manque de neige, le principal obstacle, c'est le règlement des frais d'assurance pour 2025 : les gestionnaires doivent trouver 10.000 euros pour espérer rouvrir les pistes de ski. Mais il faudra aussi trouver la même somme pour des frais de carburants, en autre.

En attendant, le restaurant de la station lui, accueille les visiteurs, qui peuvent encore faire de la luge, mais sous leur propre responsabilité.

"Pour la luge, les pistes sont ouvertes car il n’y a pas besoin d’assurance. Cela fonctionne bien : on a eu pas mal de monde, ces derniers jours. De toute façon, il n'y avait pas assez de neige pour faire du ski" explique Denis Boissière, le porte-parole de la station qui a publié des vidéos explicites sur la page Facebook de la station.

L'espoir n'est pas mort

Cette fermeture constitue un nouveau coup dur pour les gestionnaires de la station qui ont multiplié les initiatives pour trouver des solutions à leurs difficultés financières récurrentes : forfait solidaire, cagnotte en ligne, appel à la solidarité des autres stations de ski et des bénévoles.

Mais rien n'y fait : sans assurance, les neuf remontées mécaniques ne peuvent pas tourner.

"Nous sommes en train de rembourser notre dette auprès de notre ancienne assurance et de chercher des solutions pour payer l'actuelle" affirme Denis Boissière, toujours optimiste pour l'avenir, d'autant que des chutes de neige sont attendues ces prochains jours.

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