Une rave party de grande ampleur a commencé hier soir en Ardèche, à Saint-Etienne de Lugdarès. Plus de 500 personnes ont participé.
De la musique "sound system", des centaines de personnes et parfois des substances illicites, réunies sur un terrain isolé. C'est le principe des rave party, ces fêtes illégales sans organisateur déclaré.
Hier soir, samedi 4 juin, sur le parc éolien de Montagne-Ardéchoise, l'une de ces free-party aurait attiré plus de 500 personnes, a-t-on appris auprès de l'AFP. Situé sur six communes du département ardéchois, assez coutumier du fait, ce champ éolien comprend 29 turbines pour une puissance installée de 42 MW.
Entre 150 et 200 véhicules ont été dénombrés. Aucun incident n'est à signaler, mais comme elles peuvent parfois déborder, ces fêtes illégales sont dans le viseur des autorités, notamment depuis la crise sanitaire.
La préfecture de la Savoie a par ailleurs indiqué hier par communiqué qu'à défaut de déclaration préalable, elle avait décidé "d’interdire tout rassemblement festif à caractère musical de type teknival, rave ou free-party dans le département”. Le transport de de sonorisation, "sound system" ou d’amplification est également interdit sur tout le réseau savoyard.