En 7 mois, une douzaine d'attaques visant des antennes-relais ou des transformateurs télécoms ont été recensés, notamment en Drôme-Ardèche. Cette fois-ci c'est à Rosières (Ardèche), mercredi 17 mars, que des câbles ont été incendiés.
Un incendie volontaire a dégradé mercredi 17 mars, une antenne-relais utilisée par SFR et Bouygues Telecom à Rosières (Ardèche), dernier épisode d'une série de dégradations ayant visé ces derniers mois des installations télécoms en Auvergne-Rhône-Alpes, a indiqué à l'AFP un porte-parole de SFR.
Le sinistre s'est produit vers 04h du matin dans le sud du département, a déclaré Cyrille-Frantz Honegger, délégué régional Centre-Est pour le groupe SFR, en confirmant une information du quotidien régional Le Dauphine libéré. "Ce sont les installations électroniques au pied de l'antenne qui ont été touchées", a-t-il précisé, ajoutant que son groupe avait porté plainte.
Plus de 500 clients ont été impactés par l'incendie de l'antenne-relais. Le retour à la normale n'est pas prévu avant mardi pour les usagers de Rosières et jeudi pour ceux de Largentière, a-t-il encore ajouté. Sur Twitter, le député (LR) de la 3e circonscription de l'Ardèche, Fabrice Brun, a dénoncé un "sabotage (...) inacceptable". "Une minorité extrémiste pénalise ainsi une majorité d'usagers qui ont besoin du téléphone pour travailler ou tout simplement pour sécuriser leur quotidien", écrit l'élu.
Ce sabotage d’antenne relais est inacceptable. Une minorité extrémiste pénalise ainsi une majorité d’usagers qui ont besoin du téléphone pour travailler ou tout simplement pour sécuriser leur quotidien.https://t.co/2BGuREEIxz
— Fabrice Brun (@FabriceBrun) March 17, 2021
Cet incendie, non revendiqué pour l'instant, visant des installations télécoms, est le dernier d'une longue série. Dans la nuit du 17 au 18 février, ainsi que dans celle du 19 au 20 février, l'entreprise Constructel, qui installe des réseaux de fibre optique, a été visée sur deux de ses sites isérois. Les sinistres avaient été par la suite revendiqués sur un site internet proche de l'ultra-gauche libertaire, qui a déjà clamé la responsabilité d'actes similaires près de Grenoble. La veille du premier incendie, deux feux volontaires coup sur coup avaient endommagé des locaux techniques de l'opérateur Orange dans la Drôme, affectant des milliers d'utilisateurs pour l'internet et la téléphonie. (AFP)