La préfète de l'Ardèche porte plainte après un incident sur un barrage de manifestants à Aubenas

La préfète de l'Ardèche a porté plainte mercredi matin après que sa voiture officielle ait été dégradée sur un barrage de manifestants à Aubenas. Elle évoque l'impossibilité du dialogue et sa "crainte d'une radicalisation du mouvement".   

La préfète de l'Ardèche a annoncé mercredi matin avoir porté plainte pour "dégradation de biens publics" après qu'elle ait été bloquée mardi sur un carrefour lors d'un déplacement officiel à Aubenas. Les voitures officielles ont eu leurs pneus crevés. Elles ont été taguées par des manifestants. 

Francoise Souliman a raconté à France 3 Ardèche comment elle avait vécu ce moment alors qu'elle se rendait dans une entreprise ardèchoise. Elle dit "son incompréhension, sa stupeur et sa crainte d'une radicalisation du mouvement". 

L'incident s'est produit sur un carrefour, alors que le cortège officiel croisait le chemin de la manifestation organisée par la CGT, à laquelle participaient des gilets jaunes.

Francoise Souliman évoque l'incident en ces termes: "Avant de rentrer dans le rond point, nous êtions toute une ligne de voitures (...) Nous attendions calmement que la manifestation s'engage dans le boulevard perpendiculaire et il n'y avait aucun raison de reculer. Des gilets jaunes ont reconnu ma voiture. Et à partir du moment où nous êtions encerclés, c'aurait été mettre en danger leurs vies avec de la foule devant, derrière et sur les côtés". 

La préfète se défend donc de toute provocation. Elle observe aussi "l'impossibilité d'engager un dialogue" : "Quand on a essayé de rentrer en contact avec les personnes pour parler calmement, pour expliquer pourquoi j'étais là, des vociférations et des hurlements ont répondu à tout". 

Les voitures du cortège officiel ayant fait l'objet de dégradations, la préfète a dû se rendre sous escorte policière au garage le plus proche avant de poursuivre la visite.   
 

La préfète de l'Ardèche a porté plainte mercredi matin après que sa voiture officielle ait été dégradée sur un barrage de manifestants à Aubenas. Elle évoque l'impossibilité du dialogue et sa "crainte d'une radicalisation du mouvement".
 

 

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