Anthony Bazin, botaniste passionné, vit en Ardèche. Depuis 20 ans, il a patiemment transformé son jardin en paradis tropical. Et comme il aime en faire profiter, il a ouvert les portes de sa maison de Privas, en Ardèche à Eloïsa Patricio et Nicolas ferro.
Depuis 20 ans, Anthony Bazin entretien un jardin aux accents paradisiaques. Son jardin est une invitation au voyage qui a souvent fait la "une" de nombreux magazines spécialisés française comme étrangère. Il a même été primé régulièrement, notamment en 2014 avec un prix de la prestigieuse société nationale d'horticulture de France. En contrepartie, le jardinier s'est engagé à ouvrir les portes de son jardin. Il le fait aussi largement vivre sur la toile via un site internet et les réseaux sociaux Instagram et Facebook. Ce lieu exotique est situé près du centre-ville de Privas, et son concepteur a accepté de nous ouvrir ses portes.
Les apparences sont trompeuses car on se croirait dans un jardin exotique, au cœur de l'Asie ou encore d'Amérique du Sud. Dans cet espace clos, c'est un dépaysement total, un voyage à travers les feuillages et leurs contrastes. Dans l'entrée, nous voilà déjà transporter en Asie.
"Ici on a un plan de yuzu", raconte fièrement Anthony Bazin "c’est un agrume qui ressemble à une grosse mandarine jaune et qui est très intéressant pour son zeste et ses saveurs".
D’un continent à l’autre, le voyage est garanti
Chez le botaniste, il n'y a qu'une cour qui sépare les continents.Pour l'Amérique du Sud, Anthony a sélectionné les tillandsias, aussi appelés, les filles de l'air. "Ce sont des plantes qui vivent sans racines, elles se suffisent de l’humidité atmosphérique et les éléments qui viennent se décomposer à l’intérieur. Ce sont des plantes très originales aussi par leur floraison rose ou bleue au mois de juin.
Avec Anthony, la balade nous mène devant une cabane rouge qui évoque le continent asiatique, pour se retrouver dans la jungle avec de grands palmiers, "on a voulu un jardin exotique mais avec des ambiances différentes", explique Anthony.
Ce paysagiste de métier prend soin de sélectionner des plantes exotiques et graphiques. Anthony aime mélanger les espèces des quatre coins de la planète selon leur silhouette. "Ce que j’aime dans ce jardin, c’est qu’on ne sait pas forcément à quoi il ressemblera dans 5, 10 ou 20 ans", en même temps il y 20 ans Anthony ne savait pas du tout à quoi ressemblerait son expérience de jardin exotique. "J’avais évidemment des idées en tant que paysagiste mais je ne pouvais pas imaginer ce jardin aujourd’hui."
Un jardin ouvert à tous
Les 300m2 de son jardin ne suffisent pas. Petit à petit, ces plantes ont traversé la route et envahi la rue. Désormais, un samedi par mois, les voisins se rejoignent ici pour s'occuper de cette rue-jardin. C'est la volonté esthétique qui les rassemble, mais pas seulement, "Ce jardin nous a appris à se connaitre entre voisins, on a appris à ensemble à jardiner. Et puis, au-delà des voisins, nous sommes très fiers de tous les messages d’encouragement que l’on reçoit de la part des gens qui passent par là. On nous dit que c’est une belle démarche, il y en a même qui font un détour pour passer dans notre rue."Le jardin de Bésignoles aux 450 espèces différentes, est ouvert au public, uniquement sur réservation. Il est également possible de voyager avec ses papilles grâce aux visites gourmandes.