A Privas en Ardèche, les résidents des deux maisons de retraite peuvent participer à des ateliers de rigologie. Au programme de nombreuses activités orientées vers le rire. But recherché : profiter de ses bienfaits !

«On a bien ri ! On est resté tellement de temps enfermés, ça nous change !», s’exclame Gilberte, le sourire aux lèvres. La résidente de l’Ephad de Montoulon à Privas en Ardèche vient de participer à un atelier de rigologie. Blagues, jeux, chansons, le programme n’a qu’un objectif : bercer résidants d’allégresse, comme dans leur jeunesse.

«C’est naturel pour les enfants, un peu moins quand on grandit», explique Sandrine Legros-Fernandez, animatrice de séance de rigologie. «Quand on grandit, on se met des barrières parce qu’il nous arrive des choses qui font que l’on a moins envie de rire. Retrouver ça permet de se lâcher, ça fait du bien», poursuit-elle.

Le rire bon pour la santé

Il faut dire que le rire est connu pour être bon pour la santé, tant physiquement que psychologiquement. Il permet la libération dans le corps d’endorphine, de dopamine ou encore de sérotonine, parfois appelées hormones du bonheur. Dès 1963, William F. Fry, psychiatre à l’université de Stanford montre dans plusieurs articles scientifiques les vertus thérapeutiques du rire. L’étude du rire prendra même un nom : celui de la gélotologie. Son application dans le domaine de la médecine prend le nom de gélothérapie ou la rigologie pour les résidants de l'Ephad de Montoulon.

Là-bas justement, l'atelier fait son petit effet. «J’ai passé une bonne après-midi ! On en passe bien assez, seule, entre nos quatre murs (de nos chambres ndlr)» rigole Monique, entre deux pouffées de rire. «Je suis déjà rieuse de nature alors je ne me force pas beaucoup» raconte Andrée, les larmes aux yeux.

Le retour des activités en commun

Au-delà d’une "belle tranche de rire", l’atelier de rigologie sonne également le retour des activités en groupe à l’Ehpad de Montoulon. «Les activités communes aux deux étages, cela faisait 14 mois que l’on n'en avait pas fait», explique Anais Giffon, animatrice à l’Ehpad. «On en faisait quand même par étage en petit groupe et surtout beaucoup en individuel. Le lien social était maintenu avec des skype avec les familles par exemple mais là c’est la vie en groupe qui reprend, ça change un peu» poursuit-elle.

En attendant le retour de la vie d’avant, résidents et personnels ont retrouvé le sourire l’espace d’une heure, et probablement plus encore.

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