Un nouveau conseil restreint présidé par François Hollande doit se tenir ce samedi 27 juin à 11H00 à l'Élysée. Le plan d'alerte est porté " en alerte maximum" en Rhône-Alpes
Cette nouvelle réunion de crise de l'Etat intervient alors qu'un attentat sanglant revendiqué par le groupe Etat islamique (EI) a fait 38 morts à Sousse, une station balnéaire fréquentée par de nombreux étrangers, en Tunisie.
Le Premier ministre tunisien Habib Essid a fait état de plusieurs victimes françaises après ce carnage. Le Quai d'Orsay n'a pas confirmé cette information.
Le Premier ministre, Manuel Valls, qui a écourté sa visite en Amérique du Sud, et dont l'avion s'est posé tôt ce matin à Orly, sera présent lors de ce deuxième conseil qui réunira également les ministres Laurent Fabius (Affaires étrangères), Christiane Taubira (Justice), Jean-Yves Le Drian (Défense) et Bernard Cazeneuve (Intérieur).
La société française, dont la résistance est "mise à l'épreuve" par le nouvel attentat "ignoble" et "préoccupant" commis en Isère, doit "être forte sur ses valeurs", a déclaré Manuel Valls, assurant que son gouvernement réagirait "avec sang-froid".
"Cet acte macabre de décapitation, avec une mise en scène, avec des drapeaux, est nouveau en France", avec une volonté de "marquer les esprits", a souligné le Premier ministre. Le Premier ministre a jugé "préoccupant" l'impact de l'attaque dans l'Isère sur le climat français. "Il y a un sentiment de réplique", tant pour l'attentat en France que pour la tuerie en Tunisie, a-t-il reconnu, les deux pays ayant déjà été lourdement frappés depuis le début de l'année.
Un premier conseil restreint, présidé par François Hollande qui avait dû écourter sa présence à un sommet européen à Bruxelles, s'est tenu hier à Paris. A sa sortie, le chef de l'Etat a appelé à "l'unité" et annoncé que le plan Vigipirate était porté "en alerte maximum" pendant trois jours en Rhône-Alpes.