Au lendemain du vendredi noir et des deux attentats perpétrés à Saint-Quentin-Fallavier et en Tunisie, quelles solutions pour lutter contre le terrorisme et la radicalisation ? D'après Taoufik Hasnaoui, président de Unité pour la Tunisie, l'éducation, l'école républicaine et le terrain sont la clé.
L'attentat de l'usine Air Products à Saint-Quentin-Fallavier, celui de Sousse en Tunisie... Deux drames liés au jihad et à la radicalisation religieuse. "C'est un phénomène global", explique Taoufik Hasnaoui, président de l'association Unité pour la Tunisie. "On voit bien qu'on est face à un Etat International Ismaliste qui vise un kalifat, une sorte d'émirat international sur terre".
"C'est un fléau", ajoute-t-il, "qui prospère sur les ruptures sociales, professionnelles et familiales". Le jihadisme vise "les gens isolés", "en manque d'avenir", sur lesquels est exercée "une propagande massive".
"J'appelle les pouvoirs publics à venir en aide à la société civile, aux associations", qui sont sur le terrain, en contact avec les jeunes et qui ont "un discours alternatif".
Quelles solutions pour lutter contre la radicalisation ? "L'école républicaine doit jouer son rôle" poursuit Taoufik Hasnaoui, "c'est le meilleur rempart". "Après l'attentat du Bardo, j'ai interpellé le préfet pour nous aider, les associations qui sommes au contact des jeunes"...
Extrait du JT de France 3 Alpes samedi 27 juin :