Le stade Aurillacois a perdu la finale d'accession du championnat de Pro D2 samedi face à Bayonne. Rentrés trop tard dans la partie, les Cantaliens s'inclinent 21 à 16.
Etait-ce l'enjeu ? La pression ? Aurillac a eu le plus grand mal à démarrer sa finale face à Bayonne ... Trois fautes bêtes, trois pénalités de Martin Bustos Moyano ... Au bout de 13 minutes, les Cantaliens sont déjà menés 9 à 0.
Il faut attendre un quart d'heure de jeu pour que Maxime Petitjean débloque le compteur cantalou avec une pénalité réussie. Mais le répit n'est que de courte durée. Pendant les minutes qui suivent, Aurillac va tenter de stopper les vagues basques qui se ruent dans la moitié de terrain cantalienne. Les Bayonnais ne trouvent pas le chemin de l'essai, mais ils continuent à faire grimper l'addition petit à petit grâce à l'indiscipline aurillacoise et au pied de Martin Bustos Moyano (22e, 29e). Très efficaces, les bleus et blancs cantonnent les Auvergnats dans leur moitié de terrain. A la demi-heure de jeu, l'écart s'est creusé : Bayonne mène 15-3.
Une première mi-temps fébrile côté cantalien
A l'approche de la mi-temps, Aurillac parvient enfin à se montrer menaçant. Une première incursion à cinq mètres de la ligne se termine prématurément sur une passe ratée ... Une seconde tentative permet aux Aurillacois de récupérer une pénalité (et au Bayonnais Whitelock d'écoper d'un carton jaune), mais Maxime Petitjean est trop court ... Aurillac rentre aux vestiaires mené de 12 points (18-6).Un réveil trop tardif
En rentrant des vestiaires, Aurillac se réveille. D'entrée, à 14 contre 15, les rouges et bleus s'offrent une belle occasion dans un beau mouvement collectif. En bout de ligne, le surnombre est là mais pas l'inspiration : l'entreprise échoue sur un en-avant. Une mêlée plus tard, les Basques se dégagent. En confiance, Jané tente même un drop (raté).Peu à peu, le match s'équilibre un peu et surtout, la partie s'emballe enfin. Aurillac trouve des espaces mais l'équipe accumule les erreurs dans les moments cruciaux. A la 51ème minute, Maxime Petitjean ramène tout de même les siens à 9 points (18-9).
Trop d'erreurs dans les moments cruciaux
A la 57ème minute, Bayonne est à nouveau sanctionnée d'un carton jaune via Pelu Taele-Pavihi, mais Aurillac ne va pas en profiter. Maxime Petitjean rate le cadre lors de la pénalité, et cinq minutes plus tard, c'est Bayonne qui s'offre un contre avant de prendre trois points (21-9).Les Cantaliens remettent alors la main sur le ballon mais il se montrent maladroits dans les gestes qui comptent. Les occasions gâchées s'accumulent. Les stadistes vont tout de même marquer le seul essai du match via McPhee mais c'est trop tard : on joue alors la dernière minute de jeu. (21-16).
Le coup de sifflet final offre la montée à Bayonne. Les Aurillacois peuvent être fiers de leur saison, mais la dernière marche était décidément trop haute.