Aux enchères de Vichy, violons et violoncelles partent à prix d'or

265 lots de violons anciens étaient mis en vente, jeudi 1er décembre, à Vichy. Des acheteurs du monde entier étaient présents. Intervenants : James Kwon, acheteur sud-coréen ; Walter Kirschfink, acheteur allemand ; Me Etienne Laurent, commissaire-priseur à Vichy, Jean-Jacques Rampal, expert en instruments du quatuor à cordes. ©France 3 Auvergne

Jeudi 1er novembre, l'hôtel des ventes de Vichy accueillait une enchère de violons et violoncelles anciens, dont la plupart sont partis pour plus d'une dizaine de milliers d'euros. Des acheteurs du monde entier avaient fait le déplacement pour acquérir un précieux instrument.

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Jeudi 1er décembre, la salle des enchères de Vichy ressemblait à une salle de concert. Devant le public assis, agitant son marteau en l’air, le commissaire-priseur orchestre le spectacle. Le rythme des ventes s'accélère, la valse des prix s'envole. Sur le devant de la scène et objet de toutes les attentions : des violons et violoncelles, datant du XVIIe au début du XXe siècle.
 
Quelques heures plus tôt, les acheteurs venus du monde entier ont pu toucher, examiner, scruter sous toutes les coutures les instruments et les archets. En tout, 465 lots composaient la vente.
 


James Kwon a parcouru plus de 9 000 kilomètres pour cette vente. « Je suis un businessman en Corée du sud, cette vente est très connue en Europe. Je peux avoir des bons prix ». Un acheteur chilien est aussi présent dans la salle. « Je possède des magasins des violons en Amérique du sud, en Argentine et au Chili. Je répare les violons que j'achète ici dans nos ateliers », détaille Walter Kirschfink, un luthier allemand basé à Buenos Aires.
 
Cette vente aux enchères dédiée aux cordes frottées s'est imposée comme une référence. « La France est un pays producteur de violons, qui traînent aujourd’hui dans nos greniers, explique Me Étienne Laurent, le commissaire-priseur de la vente. Ce sont des instruments qui intéressent les gens à l’international parce que, dans des pays comme la Corée ou la Chine, il n’y a quasiment pas d’instruments anciens ».
 

Et ces instruments issus d'un savoir-faire traditionnel partent à prix d'or. Un violoncelle français, fabriqué en 1836 par un certain Auguste Sébastien Bernardel, a été adjugé pour 78 000 euros. Le clou de la vente.
 
Une des pièces les plus ouvragées et anciennes est partie, elle aussi, pour un très bon prix : 76 000 euros pour un violon italien de 1699, conçu à Milan par Giovanni Grancino, lui aussi issu d’une grande famille de luthiers. « Une des grandes particularités de cet instrument, c’est un bois de très grande qualité, surtout au niveau de la table ».
 
Les prochaines enchères dédiée aux violons aura lieu en juin 2017.

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