Les bergers circonspects après l'accord entre écologistes et éleveurs sur les 24 loups "abattables" chaque année

Défenseurs du loup et éleveurs se sont récemment mis d'accord pour tuer 24 loups maximum par an. Au cours d'une réunion du "Groupe National du Loup" qui s'est tenu à Lyon, ils ont trouvé un accord à l'unanimité mais sur le terrain, les bergers sont circonspects.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

24 loups, c'est le nombre sur lequel sont tombés d'accord les associations écologistes et les éleveurs de moutons. Le nombre maximum de loups pouvant être tués par an pour protéger les troupeaux était de 11 pour 2012/2013. 

Le "Groupe National Loup", qui réunit les acteurs concernés par le dossier loup, était chargé par le gouvernement d'élaborer les détails du plan valable jusqu'en 2017. Il est parvenu à "un accord unanime accepté par tous", a précisé le président du GNL et député Christophe Castaner. 

Loin de cette réunion, ces mesures ne satisfont pas, car les tirs de défense sont soumis à conditions, le troupeau doit déjà avoir subi une attaque et être protégé efficacement par des enclos et des chiens. Puis, des mesures d'effarouchement sont obligatoires pendant sept jours. Des conditions obligatoires qui découragent les bergers. En quelques années, le nombre de bêtes tuées, en France, est passé de 0 à 5000.

Sept loups ont été tués entre 2008 et 2012. Ils sont au nombre de 250 aujourd'hui en France.



Le chiffre de 24 "a été déterminé pour garantir la progression de l'espèce, mais une progression faible car actuellement, les loups progressent de 19% par an, ce qui est assez spectaculaire", a dit M. Castaner à l'AFP. Il sera réévalué chaque année.
Les ministres de l'Agriculture et de l'Ecologie, Stephane Le Foll et Delphine Batho, devraient prendre un arrêté de mise en oeuvre au plus tard fin mai. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
choisir un sujet
en region
choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information