C'est la dernière création d'une start-up, hébergée au CEA à Grenoble. Les ingénieurs de Primo 1D ont mis au point une puce électronique qui peut être cousue dans du fil textile. Ses applications ? De l'antivol, à la traçabilité en passant par la gestion des stocks, elles sont multiples !
C'est l'antivol électronique du futur... La puce est quasi-invisible. Avec ses dimensions, un demi millimètre de côté, elle peut être cousue dans un fil textile.
Mis au point par le laboratoire de Primo 1 D, basé à Minatec, à Grenoble, ce composant électronique est d'abord collé à un fil électrique, de 20 cm de long, les antennes de cette micro-puce.
Une puce qui permettra de lutter contre la contrefaçon
Elles vont lui permettre de communiquer sans contact avec des terminaux informatiques. Le vêtement peut être ainsi tracé de sa fabrication à la fin de sa vie. Une manière de lutter contre la contrefaçon. La puce peut également servir d'antivol.Mais c'est d'abord dans le domaine de la gestion des stocks que cette puce apporte une avancée. Les ingénieurs de cette start-up, hébergée par le CEA de Grenoble, savent qu'ils ont ouvert là un véritable filon. Le textile est le produit le plus échangé au monde. L'information intégrée au vêtement vaut donc de l'or.
Premières productions prévues pour la fin de l'année
Les premières séries industrielles de puces seront fabriquées à Minatec à la fin de l'année. L'équipe de Primo 1D envisage de s'installer dans une usine dans la région au cours des 5 ans qui viennent, avec la création d'une centaine d'emplois.
Reportage de Jean-Christophe Solari et Nathalie Rapuc. Intervenants: Dominique Vicard, Directeur technique; Isabelle Dévant, Directrice commerciale; Emmanuel Arène, Président de Primo 1D