Les laboratoires Boiron ouvrent cette semaine leurs portes au grand public dans toute la France. A Montbonnot, en Isère, le groupe montre différentes étapes de la préparation de ses médicaments homéopathiques.
L'homéo n'est pas synonyme de bio, mais si on l'accuse d'être un placebo, elle n'en soigne pas moins nos maux. Du Léman à Barcelonnette, Boiron distribue chaque jour 40.000 produits à travers 750 pharmacies dans les Alpes, et bien plus dans le monde. Cette semaine, le leader français de l'homéopathie a ouvert les portes de son laboratoire de Montbonnot, en Isère.
Blouse blanche dans une salle blanche, les techniciens préparateurs concoctent chaque jour des centaines de "préparations magistrales", des mélanges prescrits par des médecins. Dilution, dynamisation... "L'ensemble de ces modes opératoires est validé par l'agence de médicaments, précise Didier Martinez, pharmacien directeur de l'établissement. Ce sont des procédures pharmaceutiques bien précises, établies par écrit et signées par des pharmaciens."
Reportage de Jean-Christophe Pain, Cédric Picaud et Eric Achard.
"Les faits parlent pour nous et on n'a pas à se substituer aux faits, se défend Philippe Bronkhorst, le directeur régional de Boiron qui s'appuie sur "la demande spontanée du grand public, aussi bien vis-à-vis du médecin prescripteur que vis-à-vis du pharmacien au conseil" ainsi que "les résultats thérapeutiques obtenus, vécus au quotidien par chaque utilisateur."