Braquage avorté à l’Hôtel des ventes du Puy-en-Velay (Haute-Loire)

Deux hommes aux visages masqués par des bonnets et lunettes noires ont commis une tentative de braquage mardi matin (19 janvier) à l’Hôtel des ventes du Puy-en-Velay où doit se tenir dans l'après-midi une vente aux enchères de bijoux anciens.

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Mardi matin, vers huit heures et quart, à son arrivée à son bureau, Philippe Casal, commissaire priseur au Puy-en-Velay, et sa compagne qui travaille aussi à l’Hôtel des Ventes étaient attendus. Il raconte : "Deux individus étaient cachés derrière les véhicules sur le parking. Sous la menace d’un pistolet automatique, un homme d’une trentaine d’années m’a demandé d’ouvrir l’Etude et de couper les systèmes de sécurité pour accéder à un coffre hypothétique".

En fait, les bijoux, destinés à une vente le jour-même, étaient encore bien protégés… dans un coffre de banque ! Toujours au volant, la compagne du commissaire priseur, également menacée par un braqueur armé, a réussi à s’enfuir avec sa voiture. Ce dernier a alors reçu un coup porté avec la crosse de l’arme utilisée par l’un des deux malfaiteurs, un violent coup à la tête, dont l’impact est encore bien visible trois heures plus tard.

La vente se déroulera comme prévu

Comprenant que la police allait rapidement intervenir, les deux individus ont pris la fuite à pied, sans rien emporter. Dans la foulée, deux personnes ont été interceptées au Puy-en-Velay, mais "rien ne prouve que ce soit les agresseurs" explique Philippe Casal, encore sous le coup de l’émotion. "C’est la première fois que ça m’arrive ici", dit-il, "ils étaient violents et déterminés, ça c’est sûr !"

L’enquête de police se poursuit, la vente de bijoux se déroulera comme prévu ce mardi après-midi. D’après le Parquet, les deux hommes arrêtés ont déjà été condamnés pour des faits similaires, ce sont deux individus d’une trentaine d’années, non originaires de la région. Des vérifications sont en cours, mais il semblerait que la participation d’au moins l’un des deux hommes soit établie. Les deux individus ont été placés en garde à vue.
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