Après l'échec des négociations salariales annuelles, un piquet de grève s'est formé spontanément, jeudi 19 février, devant la société Viapost, filiale de La Poste, à Saint-Quentin-Fallavier, en Isère. Une semaine après, une quinzaine de salariés sont toujours sur place.
Représentants des salariés et direction n'arrivent toujours pas à s'entendre à Viapost. Le conflit social dure depuis une semaine au sein de cette filiale de La Poste, spécialisée dans la logistique.
Tout a démarré après l'échec des négociations salariales obligatoires. Jugeant la proposition de la direction insuffisante en terme d'augmentations de salaires, "entre 60 et 70 salariés ont cessé le travail", d'après Benjamin Rubin Delanchy, délégué FO.
Ce jeudi, la plupart d'entre eux ont repris leur poste de travail mais les débrayages restent encore fréquents. La situation ne devrait pas s'améliorer à court-terme car la discussion est toujours au point de mort. Le piquet de grève devant les entrepôts Saint-Quentin-Fallavier rassemble toujours une quinzaine de personnes. Certains envisagent même d'y passer la nuit.