Bruno Cercley, président du groupe Rossignol depuis 2008, va céder sa place à la direction générale du fabricant français de ski et d'équipements de sports d'hiver. Il sera remplacé à sa tête par le Belge Vincent Wauters, qui a notamment dirigé la marque de bottes britannique Hunter Boots
Bruno Cercley, le président du groupe Rossignol depuis 2008, va céder sa place à la direction générale du fabricant français de ski et d'équipements de sports d'hiver "dans le courant du premier semestre 2021", a annoncé mercredi la direction.
"Il conservera un rôle non exécutif de président et membre du conseil d'administration", a précisé dans un communiqué transmis mercredi à l'AFP la direction de Rossignol. L'ancien ingénieur aéronautique âgé de 60 ans était arrivé dans l'entreprise en 2002 et l'avait quittée en 2005 après son acquisition par Quicksilver. À la tête d'un consortium, il avait finalement racheté le groupe en 2008.
Remplacé par Vincent Wauters
Il sera remplacé à sa tête par le Belge Vincent Wauters, qui a notamment dirigé la marque de bottes britannique Hunter Boots ou encore la firme canadienne de vêtements de montagne et de course nature Arc'teryx. Ce spécialiste de l'industrie "outdoor", qui a également été en charge des opérations mondiales au sein d'Amer Sports Corporation, qui détient les marques de ski concurrentes Salomon et Atomic, rejoindra le groupe le 1er décembre 2020 pour travailler "à la bonne transition de la direction générale au cours du 1er trimestre 2021".Il "s'attachera à consolider son coeur de métier tout en continuant de développer l'énorme potentiel que représentent le textile et le e-commerce", ajoute la direction. Rossignol avait annoncé en septembre son intention de supprimer 92 emplois en France pour "redimensionner" son activité industrielle liée au marché du ski et s'adapter à son "évolution profonde".
Suppression de 61 postes à Sallanches
Le projet prévoit la suppression de 61 postes dans l'usine de fabrication de skis de Sallanches (Haute-Savoie), de 24 postes au siège du groupe basé à Saint-Jean-de-Moirans (Isère) et de 7 postes à Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs (Isère), où se situe sa plate-forme logistique.À cette réduction "douloureuse" des effectifs en France, qui devrait intervenir en 2021, sera associée la création de 15 emplois dans le secteur des services développés par le groupe: 9 postes à Sallanches, 5 à Saint-Jean-de-Moirans et un à Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs.