L'impatience régnait ce lundi 1er juillet à Autrans en Isère. La famille de Bruno Odos, détenu à 8500km de là, espérait sa libération. Mais la justice dominicaine a remis sa décision au 8 juillet. Bruno aura alors passé 111 jours en prison.
Bruno Odos et son camarade du Rhône, Pascal Fauret, sont des pilotes de lignes emprisonnés à une centaine de kilomètres de Punta Cana. Ils sont accusés du transport de 700kg de cocaïne qui étaient en fait conditionnés dans les bagages en soute. Le syndicat SNPL a depuis pris leur défense rappelant qu'en "aucun cas les pilotes d'un vol de transport public n'ont de pouvoir de douane ou de police qui les autoriseraient à vérifier le contenu des bagages de leurs passagers".
Les deux pilotes effectuaient ce vol en tant que salariés de leur compagnie aérienne (SN-THS).
Une association "pour le retour de Pascal et Bruno" a vu le jour. Elle regroupe aujourd'hui près de 800 adhérents, dont d'éminents soutiens, et son site internet regorge de témoignages de sympathie et d'indignation.
La femme de Bruno, Nathalie, a notamment salué la solidarité sur le plateau du Vercors. Une solidarité qui l'aide à tenir.