Mercredi 23 janvier, c'est alors qu'il était au Summum de Grenoble, pour des voeux aux associations caritative de l'Isère, que François Hollande a décroché son téléphone et appris la libération de Florence Cassez. Au bout du fil, Valérie Trierweiler.
"Elle est libre ? ", "elle est libre !"...au téléphone, François Hollande est passé de l'interrogation à l'exclamation. Il était encore au Summum de Grenoble quand la nouvelle de la libération de Florence Cassez est tombée. Visiblement, c'est la compagne du chef de l'Etat, Valérie Trierweiler, qui l'a tenu informé. Elle s'était rendue auprès de la mère de Florence Cassez pour lui dire son soutien. Dans la foulée, elle a salué cette libération dans un tweet: "#FlorenceCassez retrouve enfin la liberté. Immense bonheur partagé avec sa maman".
Juste après l'appel, le service de communication de l'Elysée se devait d'organiser une intervention pour les télés. Le Summum où un spectacle de Patrick Sébastien avait pris la suite du président sur la scène, ne se prêtait plus à une déclaration officielle. Décision était prise de filer vers la MC2 où un studio avec le fameux fond bleu élyséen attendait le chef de l'Etat. Une équipe de France 3 Alpes était sur place, la seule encore présente à Grenoble.
La déclaration
"Florence, vous êtes la bienvenue dans votre pays!", a déclaré François Hollande en se réjouissant que la France et le Mexique aient aujourd'hui "les meilleures relations qu'il soit possible d'établir".
François Hollande a estimé qu'avec la libération immédiate de Florence Cassez décidée par la Cour suprême du Mexique, "une période particulièrement douloureuse pren(ait) fin", et dit sa "reconnaissance" envers la justice mexicaine.
Le président, qui a appelé la mère de Florence Cassez sitôt la décision connue, a souligné que "ses pensées" allaient à la Française emprisonnée depuis plus de sept ans, "à sa famille et à ses proches".
"Pour eux, comme pour tous ceux qui se sont mobilisés pour notre compatriote, c'est une période particulièrement douloureuse qui prend fin", a-t-il poursuivi.
Rappel
La Cour suprême du Mexique a décidé la libération immédiate de la Française Florence Cassez en raison de la violation de ses droits fondamentaux dans la procédure ayant conduit à sa condamnation à 60 ans de prison pour enlèvements.
Trois juges sur cinq de la première chambre de la Cour suprême ont voté en faveur de la libération immédiate de la Française, qui était emprisonnée depuis plus de sept ans.