Canicule : partageons la veille sanitaire !

L'Ain,l'Allier,la Loire,le Puy-de-Dôme,l'Isère et le Rhône,et maintenant la Savoie et la Haute Savoie,sont placés en vigilance "orange" à la canicule.L'Agence régionale de santé ajuste en permanence le dispositif pour prévenir des accidents liés à la chaleur et dispense des régles de bon sens.      

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La vague de chaleur que connaît notre région depuis le week-end devrait se poursuivre encore au moins 48 heures. Huit départements, l'Ain, l'Allier, la Loire, le Puy-de-Dôme, l'Isère et le Rhône, et depuis 16 h mardi, la Savoie et la Haute Savoie sont placés par Météo France en vigilance orange. Un dispositif qui doit prévenir les effets dévastateurs d'une canicule qui se prolongerait comme en 2003 et qui avait tué 19 500 personnes en France.

En Auvergne, où le niveau 3 a été activé lundi, au moins jusqu' au 23 juin, les urgences enregistrent une recrudescence des patients indisposés par la chaleur. C'est le cas au CHU de Clermont-Ferrand notamment.

L'Agence Régionale de Santé est au coeur du dispositif mis en place en 2004, juste après cette canicule meurtrière. Sous l'autorité des préfets, elle pilote le plan de veille sanitaire à partir des indicateurs bio-météorologiques et des prévisions météo qui lui sont communiqués très régulièrement dans chaque département. Des indicateurs permettent de répérer par exemple une fréquentation anormale des urgences ou un épisode de surmortalité dans ce contexte particulier.      

A partir d'un certain seuil, des consignes sont adressées aux hopitaux, aux établissements médico-sociaux et aux  maisons qui accueillent des populations fragilisées, plus particulièrement des personnes agées. Ils doivent mettre en place des protocoles de soins adaptés.

L'ARS s'adresse aussi aux recteurs d'académie qui doivent relayer les conseils de prudence dans les écoles. Dans certains cas, les mairies sont alertées sur les conséquences d'une vague de chaleur prolongée sur des personnes isolées et des populations précaires ou marginalisées. Chaque fois, le dispositif doit s'ajuster aux circonstances qui varient selon les départements et les événements du moment. La sensibilité à la chaleur n'est pas la même partout.  

Une responsabilité partagée ...
 
Pour autant, le dispositif mis en place par l'Etat pour prévenir une catastrophe sanitaire ne saurait nous exonérer d'adapter chacun notre comportement à un épisode de chaleur intense. Et cela commence par des mesures de bon sens : Boire régulièrement, porter un chapeau ou se protéger du soleil. Adapter tout simplement son mode de vie en conséquence.

Ainsi, les exercices physiques doivent-ils se pratiquer plutôt à la fraîche. Les travaux extérieurs sont plutôt recommandés en tout début de journée, quand il ne fait pas encore trop chaud . Les professionnels le savent bien, qui commencent plus tôt le matin pour éviter de transpirer sous un soleil ardent. Il faut autant que possible se mettre à l'abri, tirer les volets, favoriser les courants d'air. Autant de reflexes que les gens du sud adoptent naturellement pour se protéger des effets du soleil et de la chaleur. 

Pour autant, ces précautions, qui relévent pourtant d'une logique élémentaire, ne sont pas encore appliquées partout. Ainsi, une quinzaine d'enfants issus d'une école primaire de Montluçon ont -ils été pris de malaise jeudi dernier après avoir participé à un challenge sportif disputé en plein soleil... L'Institut National de Prévention et d'Education pour la santé recommande pourtant d'éviter les efforts physiques en cas de fortes chaleurs.                       
                     



     




                    

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