Des membres d’associations anti-éoliennes ont fait le déplacement du Cantal jusqu’à Paris pour manifester au pied de la Tour Montparnasse le samedi 9 février. Ils dénoncent la pollution visuelle, lumineuse et sonore de ces engins.
210 mètres, c’est la hauteur de la Tour Montparnasse. C’est aussi celle des éoliennes qui pourraient bientôt être implantées dans la Châtaigneraie cantalienne.
Pour s’opposer à ce projet, des membres de l’association « Les Vents d’Amarugue » sont allés à Paris le samedi 9 février pour participer à la manifestation qui regroupait des anti-éoliens venus de toutes la France.
Les associations accusent les fermes éoliennes de "détruire le patrimoine paysager", et de provoquer une pollution visuelle, lumineuse et sonore, faisant "fuir les touristes" et favorisant des "promoteurs privés".
« Nous souhaitons fédérer toutes les associations de France qui luttent contre les éoliennes. Nous sommes aussi allés à Paris car c’est là que les décisions sont prises. De plus, nous voulions montrer aux Parisiens la taille d’une éolienne : c’est comme la Tour Montparnasse ! Ils ne se rendent pas compte des nuisances que cela représente pour les riverains : des migraines, des insomnies, des vaches qui meurt… » se désole Grégoire Cusin-Berche de l'association "Les Vents d'Amarugue".
Ce Cantalien réside à 720 mètres de l’endroit où les éoliennes pourraient être implantées, à Glenat.
D’autres associations anti-éoliennes cantaliennes étaient représentées à Paris : « les vents de Trizac », « les vents de Salers » et le collectif anti-éolien pour la sauvegarde du Cantal « casq ».