Attaque de lamas dans le Cantal : la piste du loup n’est pas écartée

Le 3 décembre, sur la commune de Ruynes-en-Margeride, dans le Cantal, trois lamas ont été tués. Au terme d’une expertise menée par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage,  « la responsabilité du loup n’est pas écartée ».

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C’est en allant voir son troupeau de 11 lamas, installé dans un parc, sur la commune de Ruynes-en-Margeride, que David Sauvat a fait la macabre découverte. « A mon arrivée, j’ai vu 3 bêtes massacrées, dans une mare de sang, déchiquetées, mais pas réellement mangées. Il ne manquait pas la moitié de la bête. Mon premier réflexe a été de penser à des chiens de chasse qui se seraient acharnés sur le troupeau pour les tuer » raconte l’éleveur.




Selon lui c’est d’abord le mâle reproducteur qui a été tué. « Le lama est connu pour être protecteur, c’est un excellent gardien de troupeau. On en vend pour protéger les troupeaux de moutons des chiens errants. Un lama c’est très puissant. Quand il attaque, il mord, il percute et crache. Donc les chiens ne font pas trop le poids », explique-t-il. Pour David Sauvat, le mâle s’est interposé en premier, ce qui explique qu’il a été tué en premier. « Une fois que le mâle a été tué, ce sont les femelles avec des petits qui se sont interposées, c’est pour cette raison que 2 femelles ont été tuées à leur tour », poursuit-il. A aucun moment, la piste du loup n’a effleuré l’esprit de l’éleveur qui s’est empressé de mettre en sécurité les survivants.

Des moutons attaqués



C’est en racontant son histoire à un chasseur que la responsabilité d’un loup a été évoquée pour la première fois. Deux jours après les faits, la Direction départementale des territoires a été informée. Une expertise a alors été menée, avec notamment le prélèvement d’excréments. Il en résulte qu’en dépit du délai tardif de la déclaration par l'éleveur rendant le diagnostic sur les origines difficilement exploitable, « l'acte de prédation est caractérisé, à défaut d'autres éléments et au bénéfice du doute, la responsabilité du loup n'est pas écartée pour ce dommage ».
Désormais, pour l’éleveur, la présence du loup ne fait plus aucun doute. « Deux jours après l’attaque, une femme qui se promenait dans le secteur aurait vu un loup. De plus, à 9 km d’ici à vol d’oiseau, des moutons ont également été attaqués par un loup », rapporte David Sauvat.


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