A Aurillac, un conflit sur le temps de travail oppose les agents municipaux et le maire de la ville. A partir de 2019, ils travailleraient 1.670 heures par an et non plus 1.480 heures comme actuellement avec pour conséquence, selon les agents, la remise en cause d'acquis sociaux.
La mise en place d’une nouvelle charte du temps de travail divise les agents municipaux et Pierre Mathonier, le mairie socialiste d’Aurillac. Les 500 agents reprochent au maire d’avoir une position stricte sur l'application de la loi.
Au 1er janvier 2019, la Chambre régionale des comptes impose un nombre d’heures de travail chaque année. Actuellement, les agents travaillent 1.480 heures en moyenne par an. Ils devraient passer à 1.607 heures. Une augmentation de 199 heures traduite, selon les agents, par une hausse salariale d'environ 200 euros. Les agents dénoncent également le fait qu’il y aurait une remise à plat de leurs congés payés et de leurs jours d’ancienneté. Pour les organisations syndicales cela impliquerait la remise en cause des accords passés depuis une quarantaine d'années.
De son côté, le mairie rappelle que la négociation est ouverte autour du cadre légal des 35 heures hebdomadaire.
Les négociations reprendront mercredi 21 mars. Les syndicats du personnel de la municipalité d'Aurillac ont déclaré qu’ils continueront de s'opposer aux propositions telles qu'elles sont présentées actuellement.