Après son arrivée dans le Cantal, une artiste a souhaité rendre hommage à la vache de son cœur : la salers et ses cornes en forme de lyre. Elle a même ouvert une Meuh Meuh Galerie où elle expose ses sculptures en papier mâché, colorées et farfelues.
Depuis deux ans, Lucie-Maria de Paloma a créé un troupeau extraordinaire. Dans sa "Meuh Meuh galerie", un sobriquet qui lui tient à cœur, la sculptrice a donné naissance à une multitude de déclinaisons exubérantes, colorées, souriantes et joyeuses de la vache du Cantal.
"On a ici la Meuh Meuh ballerine avec son tutu, le Meuh Meuh en costard-cravate avec son petit côté James Bond, ou encore la vache disco et ses airs de John Travolta sur la piste de danse...", s'amuse à énumérer l'artiste.
Pour arriver à ces œuvres uniques, il faut à l'artisane plusieurs mois de travail, et des kilos de vieux journaux et de cartons. "Ce sont des sculptures éco-responsables, vante même la passionnée. J'utilise tout ce qui est papier et carton pour les réaliser. Ce sont mes amis et mes voisins qui me déposent ces précieuses matières dans le Meuh Meuh container, dont tout ce qui est bois et palettes. À partir de là, je crée mes sculptures avec des structures en grillage ou alors directement en carton."
Je crois que je suis tombée amoureuse de la vache salers.
Lucie-Maria de Paloma, artiste sculptrice à Saint-Eulalie
Une trentaine de couches de papier collé sont nécessaires pour donner vie à ses créations, librement inspirées des salers, ces vaches emblématiques du Cantal, aisément reconnaissable à leurs cornes en forme de lyre.
"C'est ma mère qui m'a appris l'art du papier mâché. Alors en arrivant dans le Cantal, j'ai voulu spécifiquement faire de la vache. Je ne me vois pas faire un autre animal !" Dans ce petit coin de campagne, à Sainte-Eulalie, les "Meuh Meuh" ont l'honneur d'avoir leur propre galerie.