La mort de Louis Fajfrowski, un rugbyman d’Aurillac, est accidentelle : voilà ce que relèvent les conclusions de l’autopsie, a-t-on appris jeudi 8 novembre. Une mort qui fait bien suite à un plaquage, lors d’un match amical en août 2018, mais qui n’en est pas la conséquence.
La mort est accidentelle. Voilà ce que vient de conclure le médecin légiste de l’institut médico-légal de Clermont-Ferrand après avoir fait la synthèse des deux phases d’examen pratiquées dans le cadre de l’autopsie de Louis Fajfrowski.
Le 10 août 2018, ce jeune joueur d’Aurillac était décédé suite à un match amical de pro D2 contre Rodez, après avoir perdu connaissance à plusieurs reprises dans les vestiaires en attendant les secours. Quelques minutes plus tôt, Louis Fajfrowski avait subi un plaquage appuyé à mi-hauteur. Sonné il avait dû quitter le terrain.
« Cette mort accidentelle est intervenue suite à ce plaquage et non à cause du plaquage », nous a expliqué le parquet, confirmant une information révélée par le quotidien La Montagne. « Le traumatisme thoracique subi a provoqué une commotion cardiaque létale sur un cœur pathologique avec accélération de rythme et c'est ce qui a ensuite entraîné son décès ».
Autrement dit, c’est parce que le jeune homme, âgé de 21 ans, avait un cœur fragilisé par des zones cicatricielles qu’il a succombé à cette commotion. Une fragilité qui selon le parquet ne pouvait être détectée en amont. Et de conclure, « dans cette affaire, aucune faute n’est imputable à qui que ce soit ».