A Aurillac, ce vendredi 3 juillet, des parents et enseignants du collège Jeanne de la Treilhe se sont rassemblés afin de demander l’ouverture d’une classe de 3ème supplémentaire. Ils ont obtenu gain de cause.
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A Aurillac, une dizaine d’enseignants et une vingtaine de parents d’élèves du collège Jeanne de la Treilhe se sont rassemblés devant les locaux de la DSDEN (Direction des services départementaux de l'Éducation nationale) ce vendredi 3 juillet. Ils se sont entretenus avec Marilyne Lutic, la directrice académique, afin de demander l’ouverture d’une nouvelle classe de 3ème.
Des inquiétudes chez les enseignants
En effet, les inquiétudes étaient nombreuses au niveau des parents d’élèves comme du corps enseignant.
« Selon nos calculs, sans une nouvelle classe, on se retrouverait avec des effectifs entre 32 et 35 personnes par classe, en comptant les accompagnants. Or, les locaux ne sont pas prévus pour accueillir autant de personnes, c’est plutôt pour 24 à 25 personne. Il n’y a pas assez d’aération, les tables boucheraient les issues de secours, les enseignants ne pourraient pas circuler entre les tables », affirme Didier Bertrand, délégué FSU et professeur d’éducation physique.
Les possibilités d’accompagnement étaient également source d’inquiétude :
« Le retard accumulé par certains élèves lors du confinement et l’écart qui s’est creusé entre les élèves qui ont réussi à suivre et ceux pour qui ça a été plus difficile ne pourront pas être rattrapés si les effectifs sont trop importants », ajoute Didier Bertrand.
Une nouvelle classe ouverte
Leurs revendications ont été entendues. En effet, ils étaient reçus ce matin par Marilyne Lutic, qui leur a annoncé l’ouverture d’une classe de 3ème.
« J’ai appris hier soir que le budget avait été accordé par le rectorat. Il fallait attendre les résultats des affectations et les inscriptions pour connaître les moyens dont on avait besoin. Je l’ai annoncé aux parents lors de notre audience de ce matin. Ils sont très contents », explique Maryline Lutic.
Des moyens insuffisants ?
Malgré tout, cette satisfaction est relative, selon Jean-Marie Benoit, président de la FCPE :
« Cette classe est ouverte grâce aux moyens supplémentaires octroyés par le rectorat, mais ceux-ci sont insuffisants, alors le chef d’établissement a dû prendre des moyens qui devaient normalement servir à faire de l’accompagnement pour les sixièmes, entre autres. Ce n’est pas ce qui était demandé. De plus, cette situation fait suite à des révisions de dernière minute des affectations. C’est irrespectueux vis-à-vis du choix des parents. » Jean-Marie Benoit fait le parallèle avec une autre situation qui suscite des inquiétudes de parents à Aurillac : la fermeture possible d’une classe de seconde au lycée Duclaux.