Une partie du tribunal d’Aurillac est à vendre. Le propriétaire, le Conseil départemental du Cantal, souhaite se séparer de ce bâtiment qui n’a plus d’utilité. Mais cette vente suscite des inquiétudes.

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C’est une vente un peu particulière. Une partie du bâtiment dans lequel est installé le tribunal d’Aurillac est à vendre. Le propriétaire, le Conseil départemental du Cantal, souhaite s’en séparer.

C’est là que se trouvait la gendarmerie d’Aurillac pendant de nombreuses années avant de déménager dans le quartier de Jean Alric.  Puis, ce bâtiment a accueilli le Conseil des prud’hommes. Il est depuis inoccupé.


Des futurs logements ? 



Le président du Conseil départemental, Bruno Faure, confirme cette vente : « nous essayons de gérer de la façon la plus opportune et économique les surfaces dont nous avons besoin. Aujourd’hui, je n’ai pas d’utilité à utiliser ce bâtiment».


Le bâtiment a été estimé à 412 500 euros. Un investisseur s’est d’ores-et-déjà montré intéressé pour y faire des logements et propose 400 000 euros. Mais le compromis de vente n’a pas encore été signé. D'importants travaux sont à prévoir. 
 

L'inquiétude du maire 



Cette vente suscite l’inquiétude du maire d’Aurillac, Pierre Mathonier. « Si la vente est actée, je ferai valoir mon droit de préemption ».  Il ajoute : « C’est aberrant de vendre ce bâtiment. Cela me fait craindre pour l’avenir du tribunal et de la prison. C’est très important pour la ville d’avoir ces services publics à Aurillac ».

Néanmoins, Bruno Faure se dit prêt à mettre fin à la vente si le ministère de la Justice souhaitait à nouveau louer ce bâtiment. « Si le ministère de la Justice a besoin de ce bâtiment, nous pourrions imaginer lui remettre ce bâtiment à disposition ».


 
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