En marge de la grève du 9 octobre à Aurillac, les cheminots ont exprimé leur inquiétude. Ils craignent que des postes soient supprimés au guichet de la gare. Une information que ne confirme pas la SNCF. Elle évoque seulement un projet pour modifier les horaires d’ouverture.
En marge de la manifestation du 9 octobre pour défendre les services publics, à Aurillac, les cheminots ont exprimé leur inquiétude sur l'avenir de la SNCF. Ils craignent que des postes de guichetiers soient supprimés à la gare dans les prochains mois.
« La direction est en train d’aller très vite dans les réorganisations et de supprimer l’activité vente dans toutes les gares. A Aurillac, il y avait 8 postes, bientôt il ne restera plus que 3 postes. L’offre de vente va se réduire au strict minimum », se désole Stéphane Rigal, le trésorier du syndicat CGT cheminots du Cantal.
La SNCF ne confirme pas ces suppressions de postes. Dans un communiqué qu’elle nous a adressé, elle évoque seulement un « projet de modifications des horaires d’ouverture des guichets de la gare d’Aurillac ».
L’entreprise ferroviaire ajoute que les ventes sur internet sont plébiscitées par les voyageurs : « Depuis 2014, les ventes nationales SNCF sur internet représentent plus de la moitié du chiffre d’affaires distribué. Les ventes SNCF sur mobile sont multipliées par 2 chaque année ».
Toutefois, prioriser la vente sur internet entraînerait de nombreux problèmes selon les syndicalistes. « Il faut penser à la mobilité des personnes en situation de handicap, qui va s’occuper d’eux ? Et comment vont faire les personnes qui n’ont pas internet ? » s’indique Stéphane Rigal.
Dans le Cantal, le guichet de St-Flour a fait les frais de la modification des modes de vente. Il fermera le 1er novembre prochain. Celui de Laroquebrou serait lui aussi menacé selon les syndicats.