Dans le Cantal, le marais de Cassan et Prentegarde poursuit sa métamorphise. Des bénévoles se sont mobilisés le samedi 10 novembre pour creuser une mare afin de favoriser la biodiversité du site.
Dans le Cantal, le marais de Cassan a failli disparaître. Il a longtemps fait office de décharge sauvage et aurait pu devenir un centre d’enfouissement. Aujourd’hui, cette zone humide de 500 hectares est sauvée et poursuit sa transformation : des bénévoles se sont mobilisés afin de creuser une mare.
En une journée, ils ont fait un trou d’une quinzaine de mètres carrés et de 80 centimètres de profondeur en moyenne. Elle favorisera la biodiversité du site.
L'emplacement a été choisi par l'équipe du conservatoire d'espaces naturels d'Auvergne, propriétaire et gestionnaire des lieux. La mare est creusée sur une dépression du terrain où l'eau a tendance à rester. Elle accueillera la faune locale notamment des grenouilles et des libellules.
« Il faut savoir que le marais du cassan, c’est un espace très riche en biodiversité notamment en terme d’odonates. Ce sont des libellules. C’est le site du Cantal qui accueille le plus d’espèces d’odonates avec plus de 40 espèces », explique Christophe Greze, chargé de mission à l'antenne cantalienne du conservatoire d'espaces naturels d'Auvergne.
Les travaux du jour sont pris en charge par l'agence de l'eau Adour-Garonne. Le marais est en effet alimenté par une multitude de ruisseaux qui finissent dans le fleuve. La mare sera colonisée naturellement dans les mois à venir. D'ici un an, les traces de l'intervention de l'homme auront disparues.