Quatre ateliers avalanche étaient organisés mercredi 6 février au Lioran, dans le Cantal. Un exercice qui est prévu une fois par an avec tous les intervenants : les pisteurs secouristes, le SAMU et la gendarmerie de montagne de Murat.
La neige est tombée en abondance dans le Cantal. Au Lioran, 1 m 15 de neige ont été mesurés et les risques d’avalanche sont importants. Les équipes de secours ont donc décidé mercredi 6 février de réaliser un exercice avalanche. Quatre ateliers ont été organisés dans la matinée conjointement avec le peloton de gendarmerie de montagne de Murat, les pisteurs secouristes du Lioran et le SAMU du centre hospitalier d’Aurillac. En tout, une vingtaine de personnes a été mobilisée pour réaliser cet exercice effectué une fois par an.
Aucune avalanche n’a été déclenchée dans le cadre de cet exercice. Parmi les ateliers organisés, il y avait une équipe cynophile. Un exercice s’est fait avec le dispositif RECCO. Les stations de ski ainsi que les équipes de secours sont équipés de ces détecteurs. Lors d’une opération de secours, le détecteur envoie un signal de recherche directionnel, qui est renvoyé par le réflecteur RECCO porté par les skieurs, snowboardeurs et autres pratiquants de la montagne.
Un autre atelier consistait à retrouver des personnes seulement à l’aide de piquets, sans outil technologique. Et enfin, dans le dernier atelier, les secours utilisaient un DVA (détecteur victime avalanche).
Pour les secouristes, il s’agit d’être prêt lorsque des personnes sont en danger. La semaine précédente, des randonneurs ont été surpris par une petite avalanche sur le massif cantalien, en dehors du domaine skiable. C’est grâce à l’utilisation des piquets et du DVA que les randonneurs sont sortis sains et saufs de cette avalanche.