Dans le Cantal, dans le cadre du festival Hibernarock, Aurillac accueillait sa 8e édition de la bourse aux disques : un objet qui rassemble des collectionneurs passionnés, surtout lorsqu’il s’agit de vinyles.
Quelques minutes passées au milieu des stands suffisent pour s'apercevoir que la majorité des visiteurs sont des collectionneurs. Chez lui, Olivier Matyjasik possède plusieurs milliers de vinyles. Il a commencé sa collection depuis l'âge de 12 ou 13 ans.
"Je suis un peu tombé dedans quand j’étais petit et à force d’en écouter et d’en acheter, cela prend avec le temps", explique le collectionneur.
Neufs et occasions, exclusivement vinyles, Thierry Herrero vient de Pau. Il est installé comme disquaire depuis 7 ans. Comme la plupart des vendeurs présents sur cette bourse, il a choisi cette profession par passion du vinyle et du rock. Il est un fidèle du rendez-vous aurillacois, sur place il a sa clientèle d'habitués, même si aujourd'hui le marché est en pleine évolution.
"Maintenant, le problème est qu’il y a une mode donc c’est plus compliqué de trouver du disque. Parce qu’un moment, tous s’en débarrassaient, et plus maintenant. Mais on arrive à en trouver quand-même", affirme ce disquaire.
Hormis quelques pièces rares, le marché du disque vinyle reste très accessible puisque l'on trouve des pièces à partir de 5 euros et que le prix moyen d'un bon 33 tours se situe aux alentours de 20 euros.