Selon le substitut du procureur d'Aurillac, Marc Rous, deux mineurs ont été appréhendés suite aux échauffourées du festival de théâtre de rue vendredi 19 août. Relâchés lundi soir, ils seront convoqués dans les prochaines semaines.
Deux mineurs, de 16 et 17 ans, ont été placés en garde à vue lundi matin pour participation à un attroupement malgré son interdiction. L'un originaire d’Aurillac est connu des forces de l'ordre pour quelques incivilités. Sur les caméras de vidéosurveillance les deux jeunes étaient reconnaissables et tous les deux ont reconnu les faits.
La garde à vue a été levée lundi soir. Ils sont convoqués et mis en examen le 9 novembre prochain devant le juge des enfants.
"Ce sont essentiellement des marginaux. La probabilité de retrouver les personnes responsables des échauffourées est faible", selon le substitut du procureur, Marc Rous.
Une des personnes interpellées relâchée mais sous contrôle judiciaire
Concernant les trois personnes qui ont été interpellées, vendredi soir. Deux auraient participé aux échauffourées. Le 3ème, lui, a été interpellé pour des outrages.Au regard des auditions, selon le substitut du procureur : sur les deux interpellés, la participation d’un seul a été avéré. Le deuxième aurait fait acte de violence lors de son interpellation.
Quant au premier, il a été déféré au parquet dimanche après-midi pour participation à un attroupement alors qu'il était interdit, et violences aggravées contre les forces de l’ordre à l’occasion d’une manifestation. Le juge des libertés et de la détention a décidé de le relâcher sous contrôle judiciaire. Il est convoqué pour une audience le 20 octobre.
Le maire d'Aurillac a décidé de porter plainte contre toutes les personnes qui seront interpellées dans le cadre des violences faites au cours du festival d'Aurillac.
"Aucun gendarme n'a été blessé lors des échauffourées de vendredi 19 août"
La remise en liberté sous contrôle judiciaire d'un des jeunes reconnu comme auteur de violences aggravées a suscité la désapprobation de l'ensemble des policiers aurillacois, et des gendarmes mobilisés sur la manifestation. Une décision qui interpelle également les élus.
Le substitut du procureur s'est exprimé également sur le communiqué diffusé par les syndicats SGP-FO. Un communiqué selon lequel "les gendarmes mobiles ont été blessés". Après avoir demandé aux OPJ de prendre contact avec les autorités afin de savoir si des gendarmes avaient été blessés, le substitut du procureur, Marc Rous, maintient "aucun gendarme mobile n’a été blessé lors des échauffourées".