C’est le fruit d’une coopération entre les écoles d’agriculture marocaines et la France : chaque été, des étudiants sont accueillis au sein de lycées ou d'exploitations. Et depuis 6 ans, au Haras national d'Aurillac. Un moment d’apprentissage privilégié autour des chevaux.
Khadija Elkhayati et Ghita Jamali vont rester 6 semaines cet été au Haras national d’Aurillac, le temps d’un stage consacré à l’attelage et à la traction animale.
« On a appris beaucoup de choses, par exemple l’attelage, le pansage et les outils nécessaires, comment on guide un cheval et puis, prochainement on va apprendre comment monter à cheval », détaille l’une d’elles.
Les 2 jeunes filles sont étudiantes. Elles terminent la première année de leur formation dans la production de cultures ornementales. Elles pourraient être amenées à utiliser des chevaux dans leurs futures activités.
Comme elles, ils sont 150 étudiants marocains à passer un été studieux en France, dont 90 dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Une initiative pilotée par le ministère de l’agriculture depuis 1990 et à laquelle s’est associé l’Institut Français du cheval en 2012. Beaucoup de ces stagiaires sont hébergés au sein de familles d’accueil.
« L’étudiant marocain vient avec ses savoirs, sa culture, ses connaissances, son envie de découvrir autre chose et le maître de stage, c’est quelq’un qui ouvre sa maison », résume Dominique Boutherin, coordinateur du réseau Maroc de l'enseignement agricole français .
« Cela permet un échange de culture, de savoir, un apprentissage de part et d’autre et c’est du gagnant-gagnant des 2 côtés », ajoute Ariane Littardi, directrice territoriale Auvergne-Rhône-Alpes de l'Institut Français du cheval et de l'équitation.
En 28 ans, près de 8.000 étudiants ont été accueillis.
