Dimanche 25 mars, le vol Paris-Aurillac était victime d’une avarie en plein vol. Après l’atterrissage, les passagers ont découvert un gros trou dans la carlingue. Dès le lendemain, les spécialistes du Bureau d’enquêtes et d’analyses ont passé l’avion au peigne fin.
Que s’est-il passé lors du vol Paris-Aurillac, dimanche 25 mars ? Alors que l’avion poursuivait normalement sa route en plein ciel, un bruit impressionnant a retenti dans l’appareil. Une fois l’avion au sol, la cinquantaine de passagers a réalisé, non sans une certaine frayeur, l’ampleur des dégâts. Le choc a, en effet, causé un trou dans le fuselage, sous une aile.
Dès le lendemain matin, lundi 26 mars, les techniciens du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) se sont rendus à l’aéroport d’Aurillac pour tenter de déterminer l’origine de cet incident. Dans un premier temps, et alors qu’il était en plein vol, l’équipage avait pensé à une collision avec des oiseaux migrateurs ou un bloc de glace. Lundi, la Direction de la compagnie HOP ! Air France avait évoqué une pièce mécanique qui se serait détachée lors du déploiement du train d’atterrissage.
Evénement concernant l'avion #ATR42 immatriculé #FGPYF et exploité par #HOP survenu en croisière le 25/03/18 entre #Orly et #Aurillac / Vol #A5235. Nos enquêteurs sont sur place. pic.twitter.com/9SKP561IuA
— BEA | Bureau d'Enquêtes & d'Analyses (@BEA_Aero) 27 mars 2018
Selon les premières constatations du BEA, l’une des trappes du train d’atterrissage serait, en effet, à l’origine de l’incident. Le parquet d’Aurillac a ouvert une enquête judiciaire afin de déterminer les raisons de cette défaillance mécanique. Origine accidentelle ? Aucune piste n’est écartée, y compris celle de l’acte de malveillance. La brigade de gendarmerie des transports aériens de Clermont-Ferrand est chargée de l’enquête. Les membres d’équipage seront auditionnés. Les boîtes noires de l’appareil seront, quant à elles, analysées par le BEA.