Alors qu'une phase de réflexion sur son avenir est engagée depuis plusieurs mois, le haras d'Aurillac multiplie ses actions en direction du grand public et de ses clients historiques.
Pour garder sa place de pôle de référence du cheval de trait, le haras d'Aurillac a choisi de s'appuyer sur ses missions régaliennes, c'est-à-dire le contrôle et le suivi sanitaire des animaux. Mais il tente aussi le pari de s'ouvrir à d'autres activités.
C'est ainsi que le haras vient de mettre en place un centre de ressources et d'innovation sur la traction hippomobile: un centre unique en France. L'idée est de pouvoir répondre aux demandes des collectivités qui voudraient passer à la traction animale, ou alors d'aider les professionnels qui voudraient se spécialiser dans la traction animale et développer leur projet.
Autre direction dans laquelle le haras aimerait se développer : la formation. Actuellement, de jeunes élèves de l'école nationale d'agriculture de Meknès au Maroc sont venus suivre un stage de 5 semaines au Haras d'Aurillac.
Mais ses ambitions ne s'arrêtent pas là : il est également un partenaire actif de la vie culturelle aurillacoise, avec ses cabarets équestres ou son festival de théatre de rue, et c'est dans sa mission d'assistance à l'élevage auvergnat que le haras vient de se lancer dans un nouveau projet, la création d'un centre d'allotement.
Enfin, c'est au haras que revient une nouvelle fois l'organisation d'Equi-trait, les 13,14 et 15 mai à Aurillac. L'occasion d'accueillir les meilleurs jeunes issus des établissements de formation agricole pour une compétition qui met en avant les qualités de traction du cheval et de ses congénères.