Dans le Cantal, on recherche des sapeurs-pompiers volontaires

Comme la plupart de ses 25 autres collègues de Vic-sur-Cère, Nadège doit concilier son engagement chez les sapeurs-pompiers volontaires avec sa profession à plein temps.
A l'occasion de la semaine de la sécurité civile qui commence aujourd'hui jusqu'à dimanche, l'Etat a mis en place un clip vidéo qui sera diffusé dans les salles de cinéma. L'objectif : inciter les personnes à devenir des pompiers volontaires. Ils sont majoritaires dans les effectifs aujourd'hui, et pourtant insuffisants dans les centres de secours. C'est le cas de Vic-sur-Cère. Intervenants: Pierre et Nadège, sapeurs-pompiers volontaires à Vic-sur-Cère; le capitaine Jérôme Cayrou; Richard Vignon, préfet du Cantal. ©France 3 Auvergne

A l'occasion de la semaine de la sécurité civile du 12 au 15 octobre 2016, l'État cherche à recruter des sapeurs-pompiers volontaires. Ces derniers sont majoritaires dans les effectifs aujourd'hui, et pourtant insuffisants dans les centres de secours. C'est le cas de la caserne Vic-sur-Cère.

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Situé à la lisière du Cantal, Vic-sur-Cère, 2 000 habitants, peut compter sur ses 26 sapeurs-pompiers volontaires en cas d’incendie. Pour faire ce métier, « il faut aimer aider les gens », confie l’un d’eux, Pierre. Il est depuis 30 ans au service de la caserne.
 
Les sapeurs-pompiers volontaires de Vis-sur-Cère sont nombreux à exercer une activité professionnelle lorsqu’ils retirent leurs combinaisons de soldats du feu. « Quand je suis au travail, je suis indisponible, explique Nadège, assistante de vie scolaire dans une école élémentaire. Mais dès que j’ai fini, je gère mon bip pour être disponible, au cas où l’on vienne à m’appeler pour intervenir ».
 
Malgré leur dévouement, les soldats du feu de la commune sont en sous-effectif. Il faut faire avec les disponibilités de chacun. « À Vic-sur-Cère, nous avons de la disponibilité en journée de deux à trois sapeurs-pompiers » signale le capitaine Jérôme Cayrou, qui dirige le centre de secours vicois.
 

Des effectifs qui baissent légèrement

 Selon le préfet du Cantal Richard Vignon, les interventions ne cessent d’augmenter, laissant craindre une déterioration progressive du service. « On observe que le volontariat s’effrite un peu, c’est-à-dire qu’il n’augmente pas, qu’il baisse même légèrement. Donc cela amène une pression très forte sur ceux qui mènent actuellement une activité de pompier volontaire. »
 
Une campagne nationale vient justement d’être lancée pour sensibiliser la population à s’engager comme pompier volontaire. À l’échelle du Cantal, une classe d'une quinzaine de collégiens volontaires sera mise en place au collège de la Jordanne d’Aurillac d’ici la fin de l’année.
 
Sur le département les sapeurs-pompiers volontaires représentent 80% des effectifs, soit à peu près le niveau de la moyenne nationale (78%).
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