Les 11 et 18 juin auront lieu les élections législatives. Depuis l'avènement du quinquennat pour le locataire de l'Elysée, elles sont souvent qualifiées de "3e tour de l'élection présidentielle". Découvrez ici les candidats pour le département du Cantal.
Avec l'Allier, le département du Cantal s'oriente également vers un renouvellement total de ses représentants à l'Assemblée Nationale. Aucun des députés sortants n'est candidat. Ainsi, le socialiste Alain Calmette, quelque peu écoeuré de ne pas avoir reçu l'investiture de La République en Marche, et Alain Marleix (Les Républicains) vont ne sont pas candidats à leur propre succession.
Dans la première circonscription, le député socialiste sortant, Alain Calmette, qui avait annoncé son soutien à Emmanuel Macron au soir du second tour de la Primaire de la Gauche, a décidé de ne pas se représenter alors qu'il espérait porter ici les couleurs et le message de la République en Marche. Voyant que le maire PRG du Calvinet, François Danemans, avait obtenu l'investiture du mouvement lancé par Emmanuel Macron, il a préféré jeter l'éponge. Une annonce qui n'a pas dû déplaire à Vincent Descoeur. Le président du Conseil Départemental veut retrouver le siège qu'il avait perdu en 2012 au Palais Bourbon, chassé dès la fin de son premier mandat législatif par Alain Calmette. Enfin, suite au retraite l'écologiste Yannick Jadot de la course à la présidence de la République au profit de Benoit Hamon, le PS avait réservé cette circonscription à son allié et c'est Stéphane Fréchou (EELV) qui hérite du territoire.
Les candidats :
- Rémy Dauvillier (LO)
- Thierry Bonhoure (France Insoumise)
- Jean-François Barrier (PCF)
- Grégory Pautrat (UPR)
- Stéphane Fréchou (EE-LV)
- François Vermande (Divers Droite)
- Marie-Claire Nather (FN)
- Michel Fabre (écologiste)
- François Danemans (La République en Marche)
- Vincent Descoeur (LR-UDI)
Dans la 2e circonscription, le renouvellement est également en marche. Le nom du député sortant, Alain Marleix, apparaitra bien sur l'affiche de campagne mais avec la mention "suppléeant". C'est Jean-Yves Bony, 1er vice-président du Conseil départemental du Cantal, qui défendra le programme de Les Républicains-UDI. Jean-Yves Bony a déj) siégé à l'Assemblée Nationale, entre 2007 et 2010. Alors suppléant d'Alain Marleix, il avait remplacé ce dernier suite à sa nomination comme secrétaire d'État à la Défense, chargé des Anciens combattants, puis secrétaire d'État à l'Intérieur et aux Collectivités Territoriales dans le gouvernement Fillon II. L'ancien sénateur Pierre Jarlier, qui a quitté l'UDI en mars pour soutenir Emmanuel Macron, espérait être investi par la République en Marche mais le parti lui a préféré Patricia Rochès, la maire de Coren.
Les candidats :
-Emmanuel Maillard
-Bernadette Pierry (UPR)
-Philippe Rousset
-Gilles Lacroix (FN)
-Jean-Yves Bony (LR-UDI)
-Anne Ducamp (LO)
-Marc Petitjean (PS)
-Elise Brugière (EE-LV)
-Jérôme Dumas (DVD)
-Patricia Rochès (La République en Marche)
-François Boisset (PCF)
-Pierre Jarlier (SE)