Un contrat local de santé a été signé mardi 24 avril entre l'Agence Régionale de Santé (ARS), les intercommunalités des Hautes-Terres et de Saint-Flour et de nombreux partenaires du domaine de la santé du Cantal. L’objectif est d’améliorer l'accès aux soins de proximité.
C’est une petite récréation à Murat : 2 fois par semaine, une trentaine de malades chroniques bénéficient de cours de sport-santé. Jean-Pierre Deniziot, bénéficiaire du programme, n’y voit que des avantages : « Ca nous apporte de la compagnie, plutôt que de s’embêter chez soi, tout seul on ose pas le faire. Et en plus on peut entretenir le corps »
Une manière douce pour lutter contre l’hypertension, l’obésité ou encore le diabète, mais aussi l’occasion de lutter contre la sédentarité grâce à des exercices adaptés, comme l’explique Noël Bultez, éducateur sportif: « Si on sélectionne un sport comme le basket, on fait un dérivé, on va se contenter de faire des paniers, quelques pas : la partie abordable pour le public concerné. »
La prévention est au cœur des enjeux du contrat local de santé. A Saint-Flour, les patients peuvent consulter depuis mars un oncologue ou subir des mammographies, chaque jeudi : une nouveauté rendue possible par la mutualisation de moyens et de savoirs. L’hôpital met à disposition des radiologues et a racheté une partie du matériel, mais bénéficie de l’aide des autres établissements hospitaliers. «Le service hospitalier d’Aurillac nous met à disposition un oncologue et forme nos personnels. Les locaux, eux, nous sont fournis par la communauté de communes » explique Serge Garnerone, directeur de l’hôpital de Saint-Flour.
Le contrat local doit permettre de multiplier les initiatives comme le sport-santé ou les partenariats médicaux. Autre nouveauté : en septembre 2018, une maison de santé ouvrira ses portes à Murat.