Du Cantal à Hollywood : le rêve américain du jeune réalisateur auvergnat Léo Pons, primé à Los Angeles

Nouvelle reconnaissance internationale pour le Cantalou Léo Pons : son court-métrage "Le Buron" vient d'être primé au festival IndieX Film Fest de Los Angeles. Il a remporté deux prix, ceux du meilleur thriller et de la meilleure mise en scène.

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C’est une belle histoire, celle d’un jeune réalisateur cantalien, Léo Pons, qui s’est envolé récemment pour les Etats-Unis afin d'assister à la remise des prix du festival de courts-métrages IndieX Film Fest de Los Angeles.

Son court-métrage Le Buron était nominé dans 3 catégories : le meilleur thriller, la meilleure mise en images et le meilleur duo d’acteur. La projection a eu lieu à Hollywood, bien loin des terres auvergnates de Léo.

Il s’agit d’un thriller où se mêlent science-fiction et histoire, un court-métrage de 23 minutes tourné dans le Cantal. L’histoire de cet officier allemand perdu dans les monts du Cantal enregistre près de 16 000 vues sur la chaîne Youtube de Léo Pons et a été primé cinq fois dans des festivals du monde entier.  

De retour de L.A.

De retour de Los Angeles, Léo Pons était l'invité du 12/13 de France 3 Auvergne ce samedi 13 mai,. Il confirme avoir été "à mille lieux d’imaginer pouvoir remporter un prix". Alors deux !

Quand il emporte ces deux consécrations, "c’est beaucoup d’étonnement, de joie et toujours (…) cet étonnement de se dire 'comment a-t-on réussi à obtenir ce prix ?'"

C’est une fierté pour toute l’équipe, pour tous les gens impliqués dans la réalisation du film et une fierté pour le Cantal puisqu’avant tout, il s’agissait avec ce court-métrage de faire la promotion du Cantal d’une manière inhabituelle », confie le réalisateur.

De belles rencontres

"J’ai pu rencontrer des producteurs, des gens qui travaillent dans le milieu du cinéma, ce qui pourra être utile pour de prochaines réalisations, notamment pour  permettre de présenter le scénario de mon prochain film pour éventuellement le faire financer", se rejouit Léo Pons

Avant la cérémonie de remise des prix du Indiexfest, Léo Pons n’imaginait pas un tel scénario : « On verra quels seront les résultats, mais je ne m’attends pas à avoir forcément un prix. L’important est d’avoir pu être sélectionné et de pouvoir aller à Los Angeles présenter le film. Aussi de rencontrer des gens sur place, des producteurs (…) qui seraient intéressés de financer mon prochain film, un long-métrage cette fois ».

En VOD sur Amazon Prime 

Aux Etats-Unis, l’aventure de Léo Pons est en passe d’aller encore plus loin. Le réalisateur cantalou a été contacté par l’une des plus importantes plateformes de vidéos à la demande (Amazon Prime Video), intéressée par les droits de diffusion du Buron, qui peut, depuis la tenue du festival, être visionné dans le monde entier sur la plateforme aux 200 millions d’abonnés. « Une vraie visibilité pour le film et le département qui mérite d’être vu et mis en valeur ».

Si le passionné de cinéma, qui n’en est pas à son coup d’essai, était déjà reconnu localement et nationalement (des reportages ont été réalisés sur ses créations sur des chaînes nationales), il gagne à présent une visibilité au niveau international.

« C’est une autre dimension, ça permet aussi de prouver que ce n’est pas parce qu’on est originaire du Cantal qu’on n’est pas capable de faire des choses qui tiennent la route et puissent être reconnues, pas seulement en France mais aussi à l’international ». 

 

Un vrai Cantalou

Quand nous l'avions rencontré chez lui avant son départ aux Etats-Unis il y a une dizaine de jours, Léo Pons expliquait : « Pour écrire cette histoire, je me suis inspiré des contes et légendes du Cantal, nombreux et plus particulièrement d’une légende locale (…), celle du Drac, une sorte de diable des montagnes cantaliennes qui jouait des tours aux paysans ou aux voyageurs qui avaient pu s’égarer... 

"Le Cantal est un département que j’affectionne particulièrement et que j’aime montrer. J’ai toujours essayé de mettre en avant ce territoire depuis que j’ai commencé à faire des vidéos dès mes 16 – 17 ans. Mon premier film était une parodie du Seigneur des Anneaux et du Hobbit qui s’appelait Le Hobbit du Cantal, c’est de là que tout est parti ».

Et maintenant ?

"Je travaille actuellement sur le scénario de mon prochain film, un long-métrage, qui sera toujours tourné dans la Cantal et aura toujours un petit côté fantastique et science-fiction. Je ne peux pas en dire plus pour l’instant mais pourrai partager plus d’informations dans les prochains mois".

Léo Pons a réalisé plus de 400 vidéos depuis qu’il œuvre dans le cinéma. Avec pour objectif, toujours, de raconter des histoires en faisant la promotion de ce département qu’il aime tant, par l’intermédiaire de sa boîte de productions : Leo Medias Productions.

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