Après une visite des services sanitaires, la SPA du Cantal se voit dans l’obligation de renouveler les couchages des chiens accueillis. Or, l’association est déjà en sureffectif et ne peut pas assumer le coût de ces nouveaux couchages. La SPA va donc faire appel à la générosité des internautes.
La SPA du Cantal en appelle à la générosité des internautes, comme l’indique la présidente de l’association, confirmant une information de La Montagne. En effet, l’association n’a pas suffisamment de trésorerie pour renouveler le couchage des chiens : « On a reçu la visite de la DDCSPP (NDLR : la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations) qui a relevé une non-conformité au niveau des couchages des chiens », regrette Florence Gamel, la présidente.
Une facture de près de 5 000 euros
L’association utilisait jusque-là des palettes, mais doit désormais changer de matériel car les palettes ne sont pas désinfectables. La SPA souhaite donc investir dans des bancs de couchage, mais manque de trésorerie : « Nous n’avons pas de box standard donc les bancs de couchage doivent être faits sur mesure. Il nous faut compter dans les 5 000 euros. Vous comprenez bien que 5 000 euros, pour notre petite structure, ça fait beaucoup », explique Florence Gamel.
"Je veux bien tout mettre en conformité mais financièrement ça ne suit pas"
L’association accueille une soixantaine de chiens, un chiffre au-delà de ses capacités normales d’accueil : « On est en surcharge. Il faudrait qu’au 1er avril 2022, il n’y ait que 2 chiens par box sur le chenil. C’est bien gentil mais je ne vois pas comment on va faire. Moi, je ne vais pas pratiquer l’euthanasie pour faire de la place, il ne faut pas y compter », alerte Florence Gamel. L’association, toujours en sureffectif, se retrouve en difficulté, indique la présidente : « Il y a du grillage que les chiens ont tiré. On a déjà fait faire un devis, il y en a pour 40 000 euros minimum pour mettre du grillage rigide. Avec le plan France Relance, on devrait avoir 34 000 euros, mais il faudra trouver le reste. Je veux bien tout mettre en conformité mais financièrement ça ne suit pas. »
Une cagnotte Leetchi
La structure est dirigée par des bénévoles comme Florence mais il faut malgré tout verser un salaire aux animaliers employés par l'association. Mais ce n’est pas ce qui coûte le plus cher à la SPA : « Notre principal poste de dépenses, ce sont les frais vétérinaires. Par mois, on paye minimum 3 500 euros. S’il y a des épidémies, ça chiffre vite. Une hospitalisation, ça coûte cher ». Pour réussir à gérer toutes ces dépenses, la structure va lancer une cagnotte Leetchi, dès que le devis définitif des bancs de couchages lui sera parvenu. Le service trésorerie devrait lancer la commande ce lundi 23 août.