Dans une récente étude, l’Insee dresse un état des lieux de la pauvreté monétaire dans chaque département auvergnat. En 2011, le Cantal est le département où la pauvreté est la plus prégnante : 16,4 % de ses habitants vivent sous le seuil de pauvreté, contre 14,3 % au niveau métropolitain.
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En janvier 2013, le gouvernement a adopté un plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale (PPLPIS) décliné au niveau de chaque région. Dans ce contexte, et en partenariat avec la Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS), l’
Insee Auvergne dresse un état des lieux de la pauvreté monétaire dans chacun des départements de notre région.
L'Institut national de la statistique et des études économiques considère qu' un individu ou un ménage est pauvre lorsque son niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Ce seuil, qui se situe à 60 % du niveau de vie médian, était de
977 euros par mois en France en 2011.
Le Cantal est le département d'Auvergne où la pauvreté est la plus prégnante en 2011 : 16,4 % de ses habitants vivent sous le seuil de pauvreté, contre 14,3 % au niveau métropolitain. La précarité touche plus particulièrement les retraités et les personnes seules. Mais alors que le taux de pauvreté progresse de 1,2 point au niveau national entre 2008 et 2011, le Cantal est le seul département métropolitain où la population vivant sous le seuil de pauvreté diminue (– 0,3 point).
Dans l’Allier, la pauvreté est plus présente (15,5 %) qu’au niveau national. L’aggravation de la précarité touche davantage les jeunes, qui peinent à entrer sur le marché du travail. Ainsi, entre 2008 et 2011, le taux de pauvreté des 18-29 ans progresse de 2,6 points. Les familles, notamment monoparentales, sont elles aussi particulièrement touchées par la crise. En revanche, la pauvreté des plus de 65 ans est en diminution (- 1 point), même si elle reste à un niveau élevé (10,2%).
En 2011, 14 % des Altiligériens vivent sous le seuil de pauvreté, soit autant qu’en France métropolitaine. Comme dans le Cantal, la pauvreté affecte principalement les seniors et les personnes seules ; néanmoins, la précarité de ces populations recule (- 2 points) depuis 2008. Parmi les actifs, les chômeurs de longue durée (+ 50% entre 2008 et 2011) sont davantage malmenés par la crise qui amoindrit leur niveau de vie. De même, la part des demandeurs d’emploi de plus de 50 ans est importante en Haute-Loire : elle s'élève à 21,6 %, soit 2,4 points de plus qu'au niveau national.
Avec un taux de pauvreté de 13,3 %, le Puy-de-Dôme, se situe à la 35e place des départements français où la pauvreté est la moins présente. La crise économique a toutefois fragilisé les personnes non insérées sur le marché du travail, notamment les jeunes. Entre 2008 et 2011, le taux de pauvreté des personnes vivant dans une famille monoparentale augmente de deux points, atteignant 30 %. La part de personnes pauvres vivant au sein d’un ménage composé d’un couple avec enfants augmente aussi fortement depuis 2008 (+ 1,9 point), pour arriver à 12 %. En revanche, même si elle reste à un niveau élevé, la pauvreté des seniors diminue, passant de 11% à 9,8% sur la même période.