Records battus dans le Cantal, pour la traditionnelle vente aux enchères du bœuf de Pâques

Ce dimanche 10 mars avait lieu la traditionnelle vente des bœufs de Pâques, dans le Cantal. A l'origine, les bœufs de travail, les plus vieux, étaient engraissés tout l'hiver et vendus au printemps, quelques semaines avant Pâques. Pour sa 13ème édition, la vente de Lafeuillade-en-Vézie a enregistré 2 records, cette année, lors de sa vente aux enchères.

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Pour cette vache Salers et son éleveur, la matinée a très bien commencé ! Orphée vient d'être élue Super Championne de la Foire de Lafeuillade-en-Vézie (Cantal). « C'est un honneur d’avoir un animal primé sur un concours et ça va m’aider pour la vente aux enchères » se félicite Lionel Monnier, éleveur du GAEC de Solignac. Les 43 vaches vont toutes changer de main, à l'issue d'une vente aux enchères traditionnelle : la vente des bœufs de Pâques.

« Je suis ravi »

Les acheteurs sont tous bouchers aux alentours. Jean-Marc Guibert est un habitué de cette vente. Pour s'offrir la Salers convoitée, il va débourser 12,30€/kg. « En tant qu’artisan boucher, je trouve que c’est une bête exceptionnelle. Elle a du dos, du filet, de la cuisse et pas trop de déchets. Le temps d’engraissement est quasiment parfait. C’est pour mes clients, ils vont être contents, et moi, je suis ravi. »

Des prix plus élevés

Orphée, la grande championne, est la dernière à passer. Deux acheteurs sont sur les rangs et les enchères vont atteindre un record ! « On ne savait pas où ça allait s’arrêter, c’est un beau prix. On établit un record, on est fiers ! A la ferme, c’est un animal qu’on aurait vendu 6 ou 6,30 euros le kilo. On est en lien avec le consommateur, on peut communiquer sur notre métier et nos animaux, comment ils sont préparés, c’est très important aussi », se réjouit Lionel Monnier. En moyenne, les animaux se sont vendus autour de 8€/kg, soit quasiment le double du cours à la ferme. Pour respecter la tradition, leur viande sera sur les étals des bouchers au moment des fêtes de Pâques.

 

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