Un pas en avant, un pas en arrière. La République en Marche publiait le 11 mai la liste des candidats investis pour les législatives. Dans la 2ème circonscription du Cantal, c’est le nom de Patricia Rochès qui apparaissait. Quelques jours après, son nom disparaissait du site du parti.
Depuis la publication, le 11 mai, des candidats de la République en Marche pour les législatives, règne une certaine confusion dans la 2ème circonscription du Cantal. Patricia Rochès, maire de Coren, continue de se présenter comme la candidate investie par le mouvement créé par le Président de la République alors que son nom a disparu du site officiel de la République En Marche.
« Ce sont les adhérents et les militants qui m’ont informée que je n’étais plus sur la liste. J’ai pris contact avec Jacques Mézard qui a soutenu ma candidature et qui m’a dit de continuer, Richard Ferrand secrétaire général du Mouvement En Marche ! me soutenant » explique la candidate.
Des pressions politiciennes
« J’ai été investie. Je suis allée à Paris où on m’a remis tous les documents. J’ai aujourd’hui toujours accès à ma plate-forme. On ne m’a jamais avertie de quoi que ce soit » confie-t-elle un peu exaspérée. Car pour elle ce sont des « pressions politiciennes » qui sont à l’origine de cet imbroglio.
Nous rappelons que Patricia ROCHÈS est bien candidate #LaRépubliqueEnMarche, tout notre soutien pour gagner la #circo1502. @lamontagne_15 pic.twitter.com/IVfDVizYz8
— En Marche Auvergne (@EMAuvergne) 22 mai 2017
La candidate étiquetée « La République en Marche » dans sa candidature déposée en préfecture avance quelques explications. « Je pense très sincèrement que lorsqu’il y a eu le coup de gueule de Bayrou, ils sont revenus sur certaines choses, que ma tête était dans cette balance et qu’on m’a enlevée de la liste alors que le Mouvement souhaite que je sois sa candidate ». « On ne veut pas me désinvestir car on sait le travail que j’ai fait et que je rentre complètement dans les valeurs du Mouvement. Et aujourd’hui, avec cet accord, ils sont vraiment embêtés de la patate chaude ».
Inédit
« Je suis un cas inédit dans le mouvement en Marche ! « Je suis la seule personne à qui ça arrive : avoir été investie, avoir été à Paris, d’avoir tous les documents et de ne pas figurer dans la liste » explique Patricia Rochès.
« Je suis bel et bien la candidate d’En Marche dans le Cantal » martèle Patricia Rochès qui insiste sur le « soutien plein et entier du référent régional et départemental ». Pas question, dit-elle, de « jeter l’éponge ». « Je poursuis, je marche et j’irai jusqu’au bout ».
Dans cette circonscription, un autre candidat, Pierre Jarlier, avait demandé l’investiture de la République en Marche. Une investiture que le maire de Saint-Flour n’a pas obtenue.