VIDEO. Vacances dans le Cantal : à la découverte du Cézallier

Dans le Cantal, voici un espace qui mériterait d'être mieux connu : le Cézallier. Son plateau s'étend sur 5% du territoire cantalien et est marqué par une nature omniprésente.

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Dans le Cantal, il existe un plateau volcanique immense, vieux de 8 millions d’années, niché entre les Monts Dore et les Monts du Cantal. C’est un océan vert qui rappelle les steppes, et qui lui vaut le surnom de « petite Mongolie ». Une ancienne calotte glacière y a semé lacs, cascades, tourbières et aplani les reliefs. Au Cézallier depuis le ciel, il n'y a que des pâturages et sillonnant au milieu, une ligne de chemin de fer. Mise en service en 1908, elle conduit au cœur de ces paysages.

Des gentianes par milliers

Arnaud Vauché connaît cette ligne comme sa poche. Avec ses 2 frères, il a repris l'activité du Vélorail il y a 3 saisons. Il sera notre guide pour cette escapade. « Toutes les fleurs jaunes qu’on voit, ce sont des gentianes. Les champs en sont remplis en ce moment. C'est avec ça, non pas avec la fleur mais avec la racine, que l’on fait la fameuse liqueur. Quand il faut faire les alcools, ils viennent beaucoup sur le plateau du Cézallier pour la ramasser. C’est vraiment la plante typique d’ici », explique Arnaud Vauché.

Une terre d'estives

Le jaune de la gentiane, par touches délicates. Plus loin, le gris des lauzes des burons et l'acajou des vaches Salers. Car le plateau du Cézallier est depuis toujours une terre de transhumance. Jusque dans les années 70, les animaux y arrivaient par milliers, en train. « Là c’est la grosse période estivale, de fin mai jusqu’à fin octobre à peu près, en fonction de la météo. C’est vraiment le pays des estives. Des vaches, il y en a des centaines et des centaines dans les champs aux alentours, et quelques moutons aussi, sans les oublier », affirme Arnaud Vauché.

"Ça reste préservé"

Au rythme lent du Vélorail, l'immensité verte qui entoure la voie ferrée donnerait presque le sentiment d'un vertige à l'horizontal. « C'est tellement étendu, tellement vaste, qu’il n’y a pas beaucoup de monde. A l’année, il y a à peu près 7 habitants au kilomètre carré sur le Cézallier. Ça reste préservé, magnifique et pour se ressourcer, il n’y a rien de tel », se réjouit Arnaud Vauché.  Pour terminer la balade, Arnaud a choisi un de ces endroits fabuleux dont le Cézallier a le secret, une belle cascade parmi des dizaines de points d’eau répartis sur tout le plateau.

Un monastère caché

Caché au sommet d’une colline, le monastère orthodoxe Znaménié apparaît comme un mirage. Nous y sommes accueillis par Soeur Ksénia, l'une des 6 moniales installées ici, il y a plus de 40 ans, par leur père spirituel Barsanuphe. « Il voulait que ce soit un endroit isolé, propice à la vie monastique, comme le désert. Il a cherché un peu partout en France et ici on a été très bien accueillis. Le maire a fait ce qu’il a pu pour nous trouver un endroit et on s’est installés ici », explique Sœur Ksénia.

Les activités moniales

Seules, elles transforment cette ferme abandonnée en monastère, allant même jusqu'à peindre la coupole de l'église. Tout aussi étonnant, entre Mâtines et Vêpres, chantés en slavon liturgique, Soeur Ksénia nous fait découvrir l'une des activités des moniales. « C'est du bois plein de hêtre qui est tourné en forme d’œuf. On ponce le bois, on enduit plusieurs fois, on dessine, on peint et on trempe dans un vernis. On a beaucoup représenté la résurrection car c’est un objet qu’on offre traditionnellement à Pâques dans les pays orthodoxes, il y a aussi des icônes du Christ et sur l’autre face on a représenté des églises russes », montre sœur Ksénia. De quoi donner envie de venir se ressourcer dans le Cézallier.
 
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