Le "Tichodrome", centre de sauvegarde de la faune sauvage de l'Isère, installé au Gua, au sud de Grenoble est en difficulté. Alors que la structure a remis sur pattes 1400 animaux en 2015, l'association ne parvient plus à assurer son financement.
L'association créée en 2011, est de plus en plus sollicitée. Elle cherche à se tourner vers le mécénat pour compléter les subventions publiques et les dons des particuliers, car il manque 20% des fonds pour compléter son budget pour 2017. "On essaie de se tourner vers le mecennat d'entreprise" explique la directrice du Tichodrome, Mireille Lattier.
Parmi les animaux soignés, des rapaces victimes de notre mode de vie : électrocution, pollution ou collision sur des vitrages et sur la route. "La cause principale [des blessures] c'est les chocs avec des véhicules" explique Yannick Bouvier, soigneur bénévole. "Les collisions se produisent lors de la chasse ou la recherche d'aliments au bord des routes."
En convalescence, un hibou grand-duc heurté par une voiture reprend du poil de la bête. Epaulés par des bénévoles, quatre salariés seulement assurent l'infirmerie et le nourrissage sept jours sur sept. "C'est un travail très très passionnant, qui demande beaucoup d'observations" apprécie Marie Poizat, qui travaille au sein de la structure.
Une centaine de patients à deux ou quatre pattes sont pris en charge actuellement. Ils devront patienter six semaines en moyenne avant de retrouver la nature... et la liberté.